Pensee Strategique Et Humanisme. De La Tactique Des Anciens A L'Ethique De La Strategie
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- Nombre de pages300
- PrésentationBroché
- Poids0.545 kg
- Dimensions15,6 cm × 24,0 cm × 2,2 cm
- ISBN2-7178-4070-2
- EAN9782717840704
- Date de parution16/06/2000
- CollectionBibliothèque stratégique
- ÉditeurEconomica
- CompilateurBruno Colson
- CompilateurHervé Coutau-Bégarie
Résumé
L'histoire de la pensée stratégique est un chantier immense où la recherche progresse néanmoins, principalement par l'étude individuelle et approfondie des auteurs. En mai 1999, lui colloque international a rassemblé durant trois journées une quinzaine de spécialistes aux Facultés universitaires Notre-Dame de la Paix à Namur (Belgique). Ils se sont penchés sur les rapports entre la pensée stratégique et l'humanisme, entendu au double sens historique et philosophique d'une imitation des Anciens et d'un souci particulier de la personne humaine. La première acception renvoie à une longue tradition de la pensée occidentale qui, du Moyen Âge au début du XIXe siècle, s'est appuyée sur les auteurs anciens en matière militaire comme dans les arts et les lettres. Polybe et Végèce, abordés ici, ont été les plus prisés. L'étude du rapport aux Anciens jette un éclairage nouveau sur quantité de penseurs et de praticiens de l'art de la guerre : Machiavel, Montecuccoli, le chevalier de Folard, le maréchal de Saxe, Guibert, Frédéric II, le général Rogniat, les théoriciens du Risorgimento italien.
Quant à l'acception philosophique de l'humanisme, de prime abord peu applicable à la démarche stratégique, voire à son opposé, elle permet en réalité de relever des dimensions insoupçonnées. Au Moyen Âge, Végèce était utilisé pour moraliser la rude chevalerie. Au siècle des Lumières, l'ordre oblique en tactique était censé modérer physiquement la violence sur le champ de bataille.
Le présent volume contient les actes de ce colloque et apporte une contribution majeure à la connaissance d'une forme de pensée qui, aujourd'hui comme hier, a une fonction essentielle : atteindre des objectifs politiques en utilisant ou en menaçant d'utiliser la force armée, au moindre coût humain.
L'histoire de la pensée stratégique est un chantier immense où la recherche progresse néanmoins, principalement par l'étude individuelle et approfondie des auteurs. En mai 1999, lui colloque international a rassemblé durant trois journées une quinzaine de spécialistes aux Facultés universitaires Notre-Dame de la Paix à Namur (Belgique). Ils se sont penchés sur les rapports entre la pensée stratégique et l'humanisme, entendu au double sens historique et philosophique d'une imitation des Anciens et d'un souci particulier de la personne humaine. La première acception renvoie à une longue tradition de la pensée occidentale qui, du Moyen Âge au début du XIXe siècle, s'est appuyée sur les auteurs anciens en matière militaire comme dans les arts et les lettres. Polybe et Végèce, abordés ici, ont été les plus prisés. L'étude du rapport aux Anciens jette un éclairage nouveau sur quantité de penseurs et de praticiens de l'art de la guerre : Machiavel, Montecuccoli, le chevalier de Folard, le maréchal de Saxe, Guibert, Frédéric II, le général Rogniat, les théoriciens du Risorgimento italien.
Quant à l'acception philosophique de l'humanisme, de prime abord peu applicable à la démarche stratégique, voire à son opposé, elle permet en réalité de relever des dimensions insoupçonnées. Au Moyen Âge, Végèce était utilisé pour moraliser la rude chevalerie. Au siècle des Lumières, l'ordre oblique en tactique était censé modérer physiquement la violence sur le champ de bataille.
Le présent volume contient les actes de ce colloque et apporte une contribution majeure à la connaissance d'une forme de pensée qui, aujourd'hui comme hier, a une fonction essentielle : atteindre des objectifs politiques en utilisant ou en menaçant d'utiliser la force armée, au moindre coût humain.