Peinture et discours. La construction de l'école de Toulouse XVIIe-XVIIIe siècle

Par : Stéphanie Trouvé
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  • Nombre de pages471
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids1.24 kg
  • Dimensions17,0 cm × 24,7 cm × 2,7 cm
  • ISBN978-2-7535-5051-3
  • EAN9782753550513
  • Date de parution01/09/2016
  • CollectionArt & Société
  • ÉditeurPU Rennes

Résumé

Le propos de ce livre est de mener une enquête sur la peinture à Toulouse du XVIIe siècle à partir d'un corpus, sans équivalent pour une ville de province, d'une vingtaine de textes qui ont pris plusieurs formes telles que la littérature de dévotion visant à légitimer les images (Molinier), la glorification d'un décor (Malapeire) et la description de tableaux selon des critères artistiques (Dupuy du Grez) ; certains reflètent le point de vue d'un peintre sur son métier (Pader), d'autres s'attachent à la vie des peintres et ont contribué à la construction du mythe de l'artiste (Rivalz, Malliot).
Ces écrits posent la question du statut du peintre, de la notion d'école, de l'éducation du regard pour distinguer une bonne peinture d'une mauvaise, de la réception d'une oeuvre, d'un artiste et du développement de l'art en dehors d'une cour princière. La démarche privilégie les enjeux de ces textes replacés dans une histoire de l'art européenne. Il s'agit aussi d'examiner comment les auteurs ont assimilé les principaux préceptes artistiques pour proposer un discours adapté au contexte toulousain.
La mise en relation des textes et des oeuvres donne fieu à une réflexion d'ordre méthodologique et historiographique qui permet de mieux comprendre non seulement la réception des artistes et de leur production mais également la construction d'une école de peinture.
Le propos de ce livre est de mener une enquête sur la peinture à Toulouse du XVIIe siècle à partir d'un corpus, sans équivalent pour une ville de province, d'une vingtaine de textes qui ont pris plusieurs formes telles que la littérature de dévotion visant à légitimer les images (Molinier), la glorification d'un décor (Malapeire) et la description de tableaux selon des critères artistiques (Dupuy du Grez) ; certains reflètent le point de vue d'un peintre sur son métier (Pader), d'autres s'attachent à la vie des peintres et ont contribué à la construction du mythe de l'artiste (Rivalz, Malliot).
Ces écrits posent la question du statut du peintre, de la notion d'école, de l'éducation du regard pour distinguer une bonne peinture d'une mauvaise, de la réception d'une oeuvre, d'un artiste et du développement de l'art en dehors d'une cour princière. La démarche privilégie les enjeux de ces textes replacés dans une histoire de l'art européenne. Il s'agit aussi d'examiner comment les auteurs ont assimilé les principaux préceptes artistiques pour proposer un discours adapté au contexte toulousain.
La mise en relation des textes et des oeuvres donne fieu à une réflexion d'ordre méthodologique et historiographique qui permet de mieux comprendre non seulement la réception des artistes et de leur production mais également la construction d'une école de peinture.