Paysages dévastés. Le théâtre et le sens de l'humain

Par : Catherine Naugrette
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  • Nombre de pages178
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.22 kg
  • Dimensions14,5 cm × 21,5 cm × 2,0 cm
  • ISBN2-84242-162-0
  • EAN9782842421625
  • Date de parution15/01/2004
  • CollectionPenser le théâtre
  • ÉditeurCircé

Résumé

Terreur de l'Ange : celle qu'il inspire, celle qu'il peut éprouver... Méditant l'Histoire, Walter Benjamin la compare à l'Angelus Novus de Paul Klee, le " visage tourné vers le passé ", là où ne cessent de s'amonceler " ruines sur ruines ". Heiner Müller reprend l'allégorie et place son Ange malchanceux en face d'un futur " qui s'amasse devant lui ", non moins désastreux que le passé benjaminien. Catherine Naugrette leur emboîte le pas, qui nous propose en quelque sorte de suivre le regard de l'Ange - aveugle à la beauté du monde - et d'envisager le théâtre contemporain à travers l'image - on pourrait presque dire le concept esthétique - d'un paysage dévasté. Du " rire impossible " à la mélancolie de l'après-Auschwitz, en passant par la " terreur belle ", le présent essai s'interroge sur les théâtres d'écrivains comme Beckett, Müller, Bond, Gabily ainsi que d'un metteur en scène comme Claude Régy, sur le travail de peintres comme Klee ou Kiefer, en tant qu'ils se donnent la tâche paradoxale d'aller à la rencontre de l'Autre et de retrouver l'humain - ce que, déjà, la Poétique d'Aristote appelait " le sens de l'humain " -, au cœur même des territoires dévastés de l'art et de l'Histoire.
Terreur de l'Ange : celle qu'il inspire, celle qu'il peut éprouver... Méditant l'Histoire, Walter Benjamin la compare à l'Angelus Novus de Paul Klee, le " visage tourné vers le passé ", là où ne cessent de s'amonceler " ruines sur ruines ". Heiner Müller reprend l'allégorie et place son Ange malchanceux en face d'un futur " qui s'amasse devant lui ", non moins désastreux que le passé benjaminien. Catherine Naugrette leur emboîte le pas, qui nous propose en quelque sorte de suivre le regard de l'Ange - aveugle à la beauté du monde - et d'envisager le théâtre contemporain à travers l'image - on pourrait presque dire le concept esthétique - d'un paysage dévasté. Du " rire impossible " à la mélancolie de l'après-Auschwitz, en passant par la " terreur belle ", le présent essai s'interroge sur les théâtres d'écrivains comme Beckett, Müller, Bond, Gabily ainsi que d'un metteur en scène comme Claude Régy, sur le travail de peintres comme Klee ou Kiefer, en tant qu'ils se donnent la tâche paradoxale d'aller à la rencontre de l'Autre et de retrouver l'humain - ce que, déjà, la Poétique d'Aristote appelait " le sens de l'humain " -, au cœur même des territoires dévastés de l'art et de l'Histoire.
L'ère de la mise en scène
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