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    • Nombre de pages253
    • PrésentationBroché
    • FormatGrand Format
    • Poids0.28 kg
    • Dimensions13,2 cm × 20,0 cm × 2,2 cm
    • ISBN2-226-08588-2
    • EAN9782226085887
    • Date de parution01/03/1996
    • CollectionLes Grandes traductions
    • ÉditeurAlbin Michel

    Résumé

    Dans les montagnes du nord, la neige est, plus qu'un décor, le symbole de la pureté perdue. Elle pétrifie le temps et l'espace, et délimite le champ clos où va se nouer le drame entre Shimamura, un oisif originaire de Tokyo venu dans le Pays de neige pour retrouver Komaki, une geisha, et Yoko, une jeune femme rencontrée dans le train. Etrange relation triangulaire où Shimamura pourra croire qu'il a trouvé l'unité qu'il cherche, unité du corps et du cœur, entre les jeux sensuels de Komako et les jeux de regard de Yoko. Ce Pays de neige du Prix Nobel 1968 est une incantation, un chant harmonieux et pur, qui se finit dans le rouge sang de l'incendie. On y retrouve l'art de la peinture des sensations à petites touches pudiques et la musique des sens qui, du Grondement de la montagne à Tristesse et beauté ou Les Belles Endormies, imprègnent l'œuvre de Kawabata (1899-1972), ainsi qu'un dépouillement qui pourrait s'apparenter au Zen s'il n'était hanté par le bruit souterrain de la mort. " Kawabata, qui s'était tout d'abord destiné à la peinture, en a gardé les nuances impressionnistes et cette vivacité elliptique du pinceau des maîtres de l'estampe japonaise. "
    Dans les montagnes du nord, la neige est, plus qu'un décor, le symbole de la pureté perdue. Elle pétrifie le temps et l'espace, et délimite le champ clos où va se nouer le drame entre Shimamura, un oisif originaire de Tokyo venu dans le Pays de neige pour retrouver Komaki, une geisha, et Yoko, une jeune femme rencontrée dans le train. Etrange relation triangulaire où Shimamura pourra croire qu'il a trouvé l'unité qu'il cherche, unité du corps et du cœur, entre les jeux sensuels de Komako et les jeux de regard de Yoko. Ce Pays de neige du Prix Nobel 1968 est une incantation, un chant harmonieux et pur, qui se finit dans le rouge sang de l'incendie. On y retrouve l'art de la peinture des sensations à petites touches pudiques et la musique des sens qui, du Grondement de la montagne à Tristesse et beauté ou Les Belles Endormies, imprègnent l'œuvre de Kawabata (1899-1972), ainsi qu'un dépouillement qui pourrait s'apparenter au Zen s'il n'était hanté par le bruit souterrain de la mort. " Kawabata, qui s'était tout d'abord destiné à la peinture, en a gardé les nuances impressionnistes et cette vivacité elliptique du pinceau des maîtres de l'estampe japonaise. "

    Avis libraires
    Commentaires laissés par les libraires

    2 Coups de cœur
    de nos libraires
    "Le roman de la blancheur"
    J’ai lu ce court roman grâce à William T. Vollmann, que je considère comme l’un des plus grands auteurs américains contemporains. Au cours d’une conférence à Lyon dans le cadre des assises internationales du roman de Lyon en 2012, cet écrivain hors norme signalait que son livre préféré était "Pays de neige" de Yasunari Kawabata. Ne connaissant pas du tout l’ouvrage en question et poussé par une curiosité fort bien placée, je décidai d’acquérir ce récit pour le lire ensuite et voir si la magie l’emportait. Au final, me voilà comblé et je ne regrette pas cet achat d’impulsion. Je ne suis pas un habitué de la littérature asiatique, et je ne sais donc pas à quel point ce livre est représentatif d’un "style nippon" en particulier. Quoiqu’il en soit, on peut dire que j’ai été sacrément dépaysé par cette lecture, qui diffère vraiment de ce que je peux lire en matière de romans français et étrangers. Ici, l’écriture est lente, contemplative, teintée d’une mélancolie douce et rêveuse. Kawabata s’intéresse moins au fil de l’histoire qu’à la description des émotions par lesquelles passe le héros, Shimamura, et qui s’accordent à la peinture somptueuse des paysages de grands froids. Ici, tout est délicat et l’ensemble ressemble plus à un poème en prose qu’à un roman. Bref, j’ai vraiment été conquis : voilà une lecture puissante que je n’oublierai pas de sitôt ; j’en sors comme apaisé et rasséréné.
    J’ai lu ce court roman grâce à William T. Vollmann, que je considère comme l’un des plus grands auteurs américains contemporains. Au cours d’une conférence à Lyon dans le cadre des assises internationales du roman de Lyon en 2012, cet écrivain hors norme signalait que son livre préféré était "Pays de neige" de Yasunari Kawabata. Ne connaissant pas du tout l’ouvrage en question et poussé par une curiosité fort bien placée, je décidai d’acquérir ce récit pour le lire ensuite et voir si la magie l’emportait. Au final, me voilà comblé et je ne regrette pas cet achat d’impulsion. Je ne suis pas un habitué de la littérature asiatique, et je ne sais donc pas à quel point ce livre est représentatif d’un "style nippon" en particulier. Quoiqu’il en soit, on peut dire que j’ai été sacrément dépaysé par cette lecture, qui diffère vraiment de ce que je peux lire en matière de romans français et étrangers. Ici, l’écriture est lente, contemplative, teintée d’une mélancolie douce et rêveuse. Kawabata s’intéresse moins au fil de l’histoire qu’à la description des émotions par lesquelles passe le héros, Shimamura, et qui s’accordent à la peinture somptueuse des paysages de grands froids. Ici, tout est délicat et l’ensemble ressemble plus à un poème en prose qu’à un roman. Bref, j’ai vraiment été conquis : voilà une lecture puissante que je n’oublierai pas de sitôt ; j’en sors comme apaisé et rasséréné.
    • Eblouissant
    • XXe siècle
    • Enivrant
    • Shimamura
    • Yôko
    • Komako
    FabienDecitre Part-Dieu
    5/5
    les vestiges d'une passion
    un voyage en train, des montagnes sous la neige, une apparente quiétude, le visage d'une jeune fille qui évoque les braises d'une première rencontre, d'une passion avortée. Toute la force du livre se concentre dans l'évocation, la contemplation se heurtant aux sensations, aux désirs plus charnels. Chaque phrase est comme un flocon, d'une pureté incomparable, s'ajoutant au paysage du texte qui prend forme sous nos yeux. Kawabata a beaucoup travailler sur la réécriture de ce roman avant d'aboutir à sa version finale. Et comme dans une poésie chaque mot cristallise de multiple sens, offre différentes interprétations, et devient le terme d'une équation souterraine, celle de la vie, d'une rêverie, du repos de la mort.
    un voyage en train, des montagnes sous la neige, une apparente quiétude, le visage d'une jeune fille qui évoque les braises d'une première rencontre, d'une passion avortée. Toute la force du livre se concentre dans l'évocation, la contemplation se heurtant aux sensations, aux désirs plus charnels. Chaque phrase est comme un flocon, d'une pureté incomparable, s'ajoutant au paysage du texte qui prend forme sous nos yeux. Kawabata a beaucoup travailler sur la réécriture de ce roman avant d'aboutir à sa version finale. Et comme dans une poésie chaque mot cristallise de multiple sens, offre différentes interprétations, et devient le terme d'une équation souterraine, celle de la vie, d'une rêverie, du repos de la mort.
    Pays de neige
    5/5
    4.2/5
    Yasunari Kawabata
    Poche
    8,40 €
    Les Belles Endormies
    4/5
    4.2/5
    Yasunari Kawabata
    E-book
    6,99 €
    Kyôto
    4/5
    4/5
    Yasunari Kawabata
    Poche
    7,70 €
    Le Lac
    3/5
    Yasunari Kawabata
    E-book
    6,99 €
    La Danseuse d'Izu
    3/5
    3.5/5
    Yasunari Kawabata
    E-book
    6,99 €
    Le lac
    3/5
    Yasunari Kawabata
    Poche
    6,90 €
    La Danseuse d'Izu
    3/5
    3.5/5
    Yasunari Kawabata
    Poche
    7,70 €
    Les pissenlits
    2/5
    Yasunari Kawabata
    Poche
    7,40 €
    Pays De Neige
    5/5
    4.2/5
    Yasunari Kawabata
    Grand Format
    17,90 €