Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
De même que Fleuve sans rives est l'œuvre maîtresse du prosateur, Pauvreté, richesse, homme et bête, écrit vers la même période (1933), s'impose...
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Résumé
De même que Fleuve sans rives est l'œuvre maîtresse du prosateur, Pauvreté, richesse, homme et bête, écrit vers la même période (1933), s'impose comme le chef d'œuvre de H.H. Jahnn. Pour Jahnn, la réalité est ancrée dans le mythe ou la légende. Alors que les protagonistes de ses grands romans sont des réincarnations des héros de l'épopée Gilgamesh, dans cette pièce, Jahnn se réfère à un conte de Grimm, la gardienne d'oies. Dans ce conte, une servante usurpe la place d'une princesse pour épouser un prince, la ravale au rang de gardienne d'oies et fait tuer sort cheval magique, Falada. Mais elle sera trahie par celui ci, dont la tête a gardé la faculté de parler même après sa mort. Jahnn opère cependant un changement de perspective radical : ce n'est pas la princesse qui est le personnage central, mais l'homme à qui elle est destinée.