Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Pauvres et marginaux, deux mots évocateurs d'un passé douloureux dans le Royaume de France et dans les grands fiefs à l'époque de la guerre de Cent ans. Le pauvre d'autrefois végète comme clochard sur le pavé, sous les avancées des maisons, figure dernier rang des compagnons sur un chantier. C'est aussi un infirme, un vieillard, un orphelin. Il est ridiculisé par les écrivains, méprisé par les autorités et le commun, ignoré comme un moins que rien, comme un nichil des listes de contribuables. Les bas-quartiers urbains hébergent une faune de marginaux, surnommés " les cheurs de tavernes ", " caymans " (quémandeurs), " larrons et larronnesses ", " paillards et paillardes ", une sorte de cour des miracles inquiétante qui se livre au crime, au vol, à la débauche