Paul des Epinettes et moi. Sur la maladie et la mort en prison

Par : Jann-Marc Rouillan

Formats :

Disponible d'occasion :

  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay indisponible
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages224
  • PrésentationBroché
  • Poids0.135 kg
  • Dimensions11,0 cm × 18,0 cm × 1,1 cm
  • ISBN978-2-7489-0116-0
  • EAN9782748901160
  • Date de parution07/01/2010
  • CollectionEléments
  • ÉditeurAgone

Résumé

D'abord une rumeur. Puis des cris. Des cris d'homme. Si mes phrases hésitent, mon corps, lui, avait su tout de suite. Du bord de la falaise on la voyait, tapie au creux du vallon, un bon kilomètre devant nous. Sans obstacle, portées par le vent, les voix de la prison volaient jusqu'à nous. La rumeur amplifiait l'architecture de torture. Pétrifié, je suivais les murs, les chemins de ronde, les miradors, les cours de promenade, les myriades de grilles aux fenêtres...
Je connaissais si bien le tableau. La puanteur des soirs de peur. Quand on existe malgré tout. Quand la mort rode, de cellule en cellule, invisible sur les coursives, invisible aux yeux des détenus. Comme les autres, je tremble, humilié comme les autres par la défaite féroce des misérables. Mais quelque chose avait changé. Cette fois je témoignais de la rencontre des deux mondes... Longtemps témoin des ravages de la maladie en milieu carcéral, l'auteur témoigne ici d'une expérience plus directe encore :la sienne.
Et de retour en prison il évoque les mois de semi-liberté dont il a bénéficié en portant notamment son regard sur le monde de l'Extérieur et le type de liberté qui y a cours.
D'abord une rumeur. Puis des cris. Des cris d'homme. Si mes phrases hésitent, mon corps, lui, avait su tout de suite. Du bord de la falaise on la voyait, tapie au creux du vallon, un bon kilomètre devant nous. Sans obstacle, portées par le vent, les voix de la prison volaient jusqu'à nous. La rumeur amplifiait l'architecture de torture. Pétrifié, je suivais les murs, les chemins de ronde, les miradors, les cours de promenade, les myriades de grilles aux fenêtres...
Je connaissais si bien le tableau. La puanteur des soirs de peur. Quand on existe malgré tout. Quand la mort rode, de cellule en cellule, invisible sur les coursives, invisible aux yeux des détenus. Comme les autres, je tremble, humilié comme les autres par la défaite féroce des misérables. Mais quelque chose avait changé. Cette fois je témoignais de la rencontre des deux mondes... Longtemps témoin des ravages de la maladie en milieu carcéral, l'auteur témoigne ici d'une expérience plus directe encore :la sienne.
Et de retour en prison il évoque les mois de semi-liberté dont il a bénéficié en portant notamment son regard sur le monde de l'Extérieur et le type de liberté qui y a cours.
Je regrette
Jann-Marc Rouillan
E-book
6,99 €
Je regrette
Jann-Marc Rouillan
Poche
9,50 €