Passions Tragiques Et Regles Classiques. Essai Sur La Tragedie Francaise

Par : Georges Forestier

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  • Nombre de pages343
  • PrésentationBroché
  • Poids0.47 kg
  • Dimensions15,0 cm × 21,5 cm × 2,3 cm
  • ISBN2-13-052587-3
  • EAN9782130525875
  • Date de parution03/01/2003
  • Collectionperspectives littéraires
  • ÉditeurPUF

Résumé

La tragédie est l'art de représenter, de façon réglée, le dérèglement ; particulièrement le dérèglement des passions qui conduit les hommes à se détruire. Grâce à la régulation assurée par les codes du genre tragique, la représentation des pires dérèglements peut être supportable et les émotions les plus douloureuses peuvent être source de plaisir : car au plus fort de la violence tragique, les spectateurs gardent la conscience d'assister à un artefact. Or, les Français du XVIIe siècle, voulant faire des spectateurs les témoins hallucinés du déchaînement des passions, ont rêvé de leur faire oublier leur statut de spectateurs. En quête d'une illusion absolue, ils ont cru pouvoir effacer la dimension réglée de l'artefact. Mais ils l'on fait en instaurant paradoxalement un ensemble de règles supposées garantir une vraisemblance totale. La tragédie française repose ainsi sur une tension irréductible entre l'illusion et la règle. D'autant plus irréductible que la règle passait pour être garante de l'illusion, et que l'illusion avait elle-même pour but d'entraîner le spectateur au cœur du dérèglement passionnel. C'est à une réflexion sur ce jeu de tensions et de paradoxes que l'essentiel du présent essai est dévolu.
La tragédie est l'art de représenter, de façon réglée, le dérèglement ; particulièrement le dérèglement des passions qui conduit les hommes à se détruire. Grâce à la régulation assurée par les codes du genre tragique, la représentation des pires dérèglements peut être supportable et les émotions les plus douloureuses peuvent être source de plaisir : car au plus fort de la violence tragique, les spectateurs gardent la conscience d'assister à un artefact. Or, les Français du XVIIe siècle, voulant faire des spectateurs les témoins hallucinés du déchaînement des passions, ont rêvé de leur faire oublier leur statut de spectateurs. En quête d'une illusion absolue, ils ont cru pouvoir effacer la dimension réglée de l'artefact. Mais ils l'on fait en instaurant paradoxalement un ensemble de règles supposées garantir une vraisemblance totale. La tragédie française repose ainsi sur une tension irréductible entre l'illusion et la règle. D'autant plus irréductible que la règle passait pour être garante de l'illusion, et que l'illusion avait elle-même pour but d'entraîner le spectateur au cœur du dérèglement passionnel. C'est à une réflexion sur ce jeu de tensions et de paradoxes que l'essentiel du présent essai est dévolu.
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