Prix Goncourt
Coup de coeur

Pas pleurer
Edition en gros caractères

Par : Lydie Salvayre
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  • Nombre de pages402
  • PrésentationBroché
  • FormatEdition en gros caractères
  • Poids0.48 kg
  • Dimensions14,5 cm × 21,5 cm × 2,3 cm
  • ISBN978-2-84666-922-1
  • EAN9782846669221
  • Date de parution01/11/2014
  • Collection18/19
  • ÉditeurA Vue d'Oeil

Résumé

L’Espagne de l’été 1936, alors que la guerre civile est sur le point d’éclater. Deux voix entrelacées racontent. Celle de Georges Bernanos, témoin horrifié de la brutale répression franquiste sous l’oeil complaisant de l’Eglise. Celle de Montse, mère de la narratrice, qui revit pour sa fille l’émerveillement de sa première histoire d’amour et de la révolution. Lydie Salvayre, fille de républicains espagnols exilés, évoque son histoire familiale dans ce bijou littéraire sensible et violent, écrit dans une langue unique.
L’Espagne de l’été 1936, alors que la guerre civile est sur le point d’éclater. Deux voix entrelacées racontent. Celle de Georges Bernanos, témoin horrifié de la brutale répression franquiste sous l’oeil complaisant de l’Eglise. Celle de Montse, mère de la narratrice, qui revit pour sa fille l’émerveillement de sa première histoire d’amour et de la révolution. Lydie Salvayre, fille de républicains espagnols exilés, évoque son histoire familiale dans ce bijou littéraire sensible et violent, écrit dans une langue unique.

Avis libraires
Commentaires laissés par les libraires

1 Coup de cœur
de nos libraires
Nicolas CoupannecDecitre Confluence
4/5
Une peinture vivante de l'Espagne franquiste
Lydie Salvayre évoque avec truculence et émotion l'Espagne de Franco et les affrontements dans chaque village entre franquistes et républicains. L'auteur nous offre aussi un beau roman sur l'héritage et la richesse du mélange des cultures.
Lydie Salvayre évoque avec truculence et émotion l'Espagne de Franco et les affrontements dans chaque village entre franquistes et républicains. L'auteur nous offre aussi un beau roman sur l'héritage et la richesse du mélange des cultures.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

4.5/5
sur 4 notes dont 3 avis lecteurs
une histoire à ne pas oublier
c'est une remise en mémoirede cette guerre civile, prémices de la 2ème guerre mondiale au travers de l'histoire personnelle de la mère de l'auteur. A 15 ans, après des journées et une nuit d'exaltation révolutionnaire et amoureuse, , elle retourne au village, microcosme des haines, compromissions, lâchetés, rivalités, puis, désillusions. Au cours de son récit, Lydia Salvayre entrelace avec habileté les voix de sa mère, la sienne et celle de Georges Bernanos , alors résident à Majorque et dont pour ma part, je n'aurais pas soupçonné la révolte et l'écoeurement faces aux exactions franquistes dont il est témoin, et la publication courageuse en 1938 de "grands cimetières sous la lune" objet d'une demande par l'épiscopat espagnol d'une mise à l'index par le Vatican. Voilà un texte qu'il faudra peut-être redecouvrir.. Bref un livre qu'on ne lâche plus une fois commencé. demand
c'est une remise en mémoirede cette guerre civile, prémices de la 2ème guerre mondiale au travers de l'histoire personnelle de la mère de l'auteur. A 15 ans, après des journées et une nuit d'exaltation révolutionnaire et amoureuse, , elle retourne au village, microcosme des haines, compromissions, lâchetés, rivalités, puis, désillusions. Au cours de son récit, Lydia Salvayre entrelace avec habileté les voix de sa mère, la sienne et celle de Georges Bernanos , alors résident à Majorque et dont pour ma part, je n'aurais pas soupçonné la révolte et l'écoeurement faces aux exactions franquistes dont il est témoin, et la publication courageuse en 1938 de "grands cimetières sous la lune" objet d'une demande par l'épiscopat espagnol d'une mise à l'index par le Vatican. Voilà un texte qu'il faudra peut-être redecouvrir.. Bref un livre qu'on ne lâche plus une fois commencé. demand
  • Espagne
  • mémoires
  • guerrecivile
Un peu déçu
Pas pleurer, dernier prix Goncourt, est un roman qui fera parler. Autant par son histoire que pas son style et surtout à mon avis son aspect clivant. Pourquoi dis je cela? Car selon moi, c'est le genre de livre qu'on aime ou qu'on déteste. Et moi dans tout cela me direz-vous? Pour une fois je vais être normand: ni l'un ni l'autre! Je n'ai pas aimé le style: longues phrases, absence de ponctuation, fragnol (français espagnolisant), expressions espagnoles non traduites... tout cela fait que ce roman est difficile à lire, compliqué de s'approprier l'histoire et de rentrer à l'intérieur de cette dernière. Je ne doute pas que pour d'autres, cela sera le point fort du roman. De même, je n'ai pas adhéré au parallèle avec Georges Bernanos. Clairement je ne vois pas l'intérêt de ces passages dans le récit de Montsé raconté par sa fille. Par contre, je reconnais que l'histoire aussi difficile et dure soit elle est merveilleusement narrée. Le récit est très émouvant et très dynamique. Autant je regrette l'absence de traduction de certains passages, autant j'applaudis des deux mains leur insertion pour dynamiser le récit. Il n'est jamais facile d'évoquer la guerre et ses horreurs. Encore moins quand c'est une guerre civile où forcément on retrouve des oppositions fortes entres familles, amis... Et pourtant, les joies, les rêves, les mirages de la révolution et les déceptions associés... le soutien massif et inacceptable de l'église espagnole... les assassinats sauvages, l'exode final.. sont superbement décrit. C'est le gros point fort de ce roman. En conclusion, je n'ai pas été emballé par le style qui fait que le roman est difficile et assez long à lire. En refermant la dernière page, j'étais loin d'être emballé. Avec une nuit de recul, la sensation est un peu différente mais je reste néanmoins un peu déçu par ce Goncourt 2014. D’où la critique mi figue mi raison. Et ma note 3/5.
Pas pleurer, dernier prix Goncourt, est un roman qui fera parler. Autant par son histoire que pas son style et surtout à mon avis son aspect clivant. Pourquoi dis je cela? Car selon moi, c'est le genre de livre qu'on aime ou qu'on déteste. Et moi dans tout cela me direz-vous? Pour une fois je vais être normand: ni l'un ni l'autre! Je n'ai pas aimé le style: longues phrases, absence de ponctuation, fragnol (français espagnolisant), expressions espagnoles non traduites... tout cela fait que ce roman est difficile à lire, compliqué de s'approprier l'histoire et de rentrer à l'intérieur de cette dernière. Je ne doute pas que pour d'autres, cela sera le point fort du roman. De même, je n'ai pas adhéré au parallèle avec Georges Bernanos. Clairement je ne vois pas l'intérêt de ces passages dans le récit de Montsé raconté par sa fille. Par contre, je reconnais que l'histoire aussi difficile et dure soit elle est merveilleusement narrée. Le récit est très émouvant et très dynamique. Autant je regrette l'absence de traduction de certains passages, autant j'applaudis des deux mains leur insertion pour dynamiser le récit. Il n'est jamais facile d'évoquer la guerre et ses horreurs. Encore moins quand c'est une guerre civile où forcément on retrouve des oppositions fortes entres familles, amis... Et pourtant, les joies, les rêves, les mirages de la révolution et les déceptions associés... le soutien massif et inacceptable de l'église espagnole... les assassinats sauvages, l'exode final.. sont superbement décrit. C'est le gros point fort de ce roman. En conclusion, je n'ai pas été emballé par le style qui fait que le roman est difficile et assez long à lire. En refermant la dernière page, j'étais loin d'être emballé. Avec une nuit de recul, la sensation est un peu différente mais je reste néanmoins un peu déçu par ce Goncourt 2014. D’où la critique mi figue mi raison. Et ma note 3/5.
  • Espagne
  • guerre civile
  • Goncourt
Pas pleurer
J'ai aimé ce récit très personnel de la révolution contre-franquiste (oui, bon, je n'y connais rien en histoire de l'Espagne, alors pour moi il y a les franquistes qui ont gagné, et les autres : communistes, gauchistes, doux rêveurs qui ont perdu). On sent dans ces pages l'envie de libertés de la jeunesse paysanne qui plane pendant ces quelques jours. Mais le retour à la réalité est toujours rude. Ainsi, la mise en parallèle du texte de Georges Bernanos (vous savez, celui de Sous le soleil de Satan) ne permet pas complètement de goûter à ces joies de la découverte d'une autre façon de penser le monde. C'est ce qui m'a gêné lors de cette lecture. La différence entre ce que vit la mère de la narratrice et le romancier pourtant catholique pratiquant. Alors oui, c'est enrichissant, mais tellement décalé, et dans le ton et dans le style, et dans le propos. Ceci dit, j'ai beaucoup aimé les passages "finaux" du frère de la narratrice Josep qui se rend compte que tout ses idéaux sont des grands mots. Et j'ai peiné avec la mère de celle-ci dans son exode vers la France, une fois la fête révolutionnaire terminée. Un roman qui ne cesse d'anoncer que "La fête est finie"..... L'image que je retiendrai : Celle de Montse, la mère de la narratrice, se liant d'amitié avec son beau-père, pourtant d'une condition si différente de la sienne. http://motamots.canalblog.com/archives/2014/10/12/30742931.html
J'ai aimé ce récit très personnel de la révolution contre-franquiste (oui, bon, je n'y connais rien en histoire de l'Espagne, alors pour moi il y a les franquistes qui ont gagné, et les autres : communistes, gauchistes, doux rêveurs qui ont perdu). On sent dans ces pages l'envie de libertés de la jeunesse paysanne qui plane pendant ces quelques jours. Mais le retour à la réalité est toujours rude. Ainsi, la mise en parallèle du texte de Georges Bernanos (vous savez, celui de Sous le soleil de Satan) ne permet pas complètement de goûter à ces joies de la découverte d'une autre façon de penser le monde. C'est ce qui m'a gêné lors de cette lecture. La différence entre ce que vit la mère de la narratrice et le romancier pourtant catholique pratiquant. Alors oui, c'est enrichissant, mais tellement décalé, et dans le ton et dans le style, et dans le propos. Ceci dit, j'ai beaucoup aimé les passages "finaux" du frère de la narratrice Josep qui se rend compte que tout ses idéaux sont des grands mots. Et j'ai peiné avec la mère de celle-ci dans son exode vers la France, une fois la fête révolutionnaire terminée. Un roman qui ne cesse d'anoncer que "La fête est finie"..... L'image que je retiendrai : Celle de Montse, la mère de la narratrice, se liant d'amitié avec son beau-père, pourtant d'une condition si différente de la sienne. http://motamots.canalblog.com/archives/2014/10/12/30742931.html
  • Espagne
  • franquisme
Lydie Arjona, plus connue sous le nom de Lydie Salvayre est née en 1948 en France dans une famille modeste de républicains espagnols exilés. Elle découvre la langue française au fil de ses études d’abord de lettres puis de médecine. Durant plusieurs années elle exerce la psychiatrie à Marseille et commence à écrire des petits textes dans des revues littéraires régionales. C’est en 1990 que parait aux éditions Julliard son premier roman «La Déclaration» suivi de «La vie commune» en 1991. Depuis une vingtaine de titres ont suivi, publiés par les éditions du Seuil ; parmi eux «La compagnie des spectres» en 1997 a été récompensé par le Prix Novembre et élu meilleur livre de l’année par l’équipe éditoriale du magazine Lire. On pensera également aux «Belles âmes» (2000), au «Portrait de l’écrivain en animal domestique» (2007), ou encore à «BW» (2009) et «Hymnes» en 2011. La plupart de ses textes ont été traduits dans de nombreuses langues et certains ont fait l’objet d’adaptation pour le théâtre.
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