Pas d'histoire, les femmes!. Réflexions d'une historienne indignée

Par : Micheline Dumont

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  • Nombre de pages223
  • PrésentationBroché
  • Poids0.325 kg
  • Dimensions15,2 cm × 22,8 cm × 1,8 cm
  • ISBN978-2-89091-447-6
  • EAN9782890914476
  • Date de parution08/04/2013
  • CollectionMémoire des luttes
  • ÉditeurREMUE MENAGE

Résumé

Pas d'histoire, les femmes ? L'historienne Micheline Dumont constate que, si les recherches en histoire des femmes menées au cours des dernières décennies ont contribué à faire émerger un nouveau champ de connaissance, celui-ci n'a toujours pas été intégré dans l'histoire officielle. La tradition d'une histoire univoque, qui confine les femmes à la marge, se perpétue. Notre rapport à l'histoire est toujours "hémiplégique" , amputé de toutes celles à qui l'on nie la reconnaissance comme sujet historique et politique.
"La colère, dit-on, est mauvaise conseillère. Mais elle se trouve presque toujours à l'origine des textes réunis dans ce recueil. J'assume ma colère, je la crois légitime. Je voudrais offrir mes pensées indignées comme témoins de ce travail qui est le mien, l'histoire des femmes comme combat non gagné. Etre désappropriée de l'histoire, c'est le destin des femmes, disait l'historienne Arlette Farge il y a plus de trente ans.
Je ne veux pas être désappropriée de l'histoire. En définitive, l'histoire des femmes pose toujours des questions politiques".
Pas d'histoire, les femmes ? L'historienne Micheline Dumont constate que, si les recherches en histoire des femmes menées au cours des dernières décennies ont contribué à faire émerger un nouveau champ de connaissance, celui-ci n'a toujours pas été intégré dans l'histoire officielle. La tradition d'une histoire univoque, qui confine les femmes à la marge, se perpétue. Notre rapport à l'histoire est toujours "hémiplégique" , amputé de toutes celles à qui l'on nie la reconnaissance comme sujet historique et politique.
"La colère, dit-on, est mauvaise conseillère. Mais elle se trouve presque toujours à l'origine des textes réunis dans ce recueil. J'assume ma colère, je la crois légitime. Je voudrais offrir mes pensées indignées comme témoins de ce travail qui est le mien, l'histoire des femmes comme combat non gagné. Etre désappropriée de l'histoire, c'est le destin des femmes, disait l'historienne Arlette Farge il y a plus de trente ans.
Je ne veux pas être désappropriée de l'histoire. En définitive, l'histoire des femmes pose toujours des questions politiques".