Nabokov parle ici de lui-même, de son travail, de sa vie, de ce qu'il aime et surtout de ce qu'il déteste. " Je suis un vieil homme aimable qui hait la cruauté ", dit-il. Sans doute. Mais derrière le doux érudit se cache un polémiste redoutable et sarcastique. Avec un plaisir manifeste, Nabokov s'en prend aux " fausses gloires " comme Dostoïevski, Sartre, Thomas Mann, Balzac et à bien d'autres " géants intouchables " de la littérature. Sa répugnance devant les écoles, les groupes, les doctrines n'a d'égal que l'amour et la tendre affection qu'il porte à l'artiste, au génie solitaire qui appartient à la seule école que Nabokov reconnaisse : celle du talent.
Nabokov parle ici de lui-même, de son travail, de sa vie, de ce qu'il aime et surtout de ce qu'il déteste. " Je suis un vieil homme aimable qui hait la cruauté ", dit-il. Sans doute. Mais derrière le doux érudit se cache un polémiste redoutable et sarcastique. Avec un plaisir manifeste, Nabokov s'en prend aux " fausses gloires " comme Dostoïevski, Sartre, Thomas Mann, Balzac et à bien d'autres " géants intouchables " de la littérature. Sa répugnance devant les écoles, les groupes, les doctrines n'a d'égal que l'amour et la tendre affection qu'il porte à l'artiste, au génie solitaire qui appartient à la seule école que Nabokov reconnaisse : celle du talent.