Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Un pantalon garance, une vareuse, une montre de gousset, un portefeuille troué d'impacts, quelques lettres d'une femme, un carnet... C'est ce qui reste...
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Un pantalon garance, une vareuse, une montre de gousset, un portefeuille troué d'impacts, quelques lettres d'une femme, un carnet... C'est ce qui reste d'André, atteint le 6 mars 1915
par cinq balles de mitrailleuse, lors d'un assaut qu'il précède le sabre à la main. Après une agonie qui dure huit jours, il meurt et laisse une jeune femme de vingt-deux ans, enceinte, et un enfant de dix-huit mois.
A partir de quelques objets de famille encore pétris de douleur, l'auteur, petit-fils d'André, nous fait vivre avec émotion les derniers jours de son grand-père ; un dialogue intime avec la mort... une parmi tant d'autres.
Brève histoire, en vérité. Et pourtant ! C'est toute l'horreur et l'absurdité de la guerre qui défilent. Tout l'amour aussi. L'amour d'une femme, d'une vie qu'on voudrait retenir comme un bel été.
Superbement écrit, oignant et pudique : un très beau livre, qui ne laisse pas indemne.
Célèbre acteur de cinéma et de théâtre, il est également réalisateur (La ville dont le prince est un enfant) et confirme, avec ce deuxième livre, un authentique talent d'écrivain.