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Paolina. Mystères du Coperto des Figini

Par : Iginio Ugo Tarchetti
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  • Nombre de pages136
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Dimensions12,7 cm × 20,3 cm × 0,0 cm
  • ISBN979-10-90971-43-1
  • EAN9791090971431
  • Date de parution30/09/2025
  • ÉditeurLes défricheurs
  • TraducteurElena Miraglia Lambert

Résumé

Paolina, roman noir du Risorgimento, s'impose comme une oeuvre majeure et méconnue de la Scapigliatura milanaise, ce courant littéraire de la seconde moitié du XIXe siècle qui rompt avec l'optimisme romantique et le moralisme catholique dominant. Son auteur, Iginio Ugo Tarchetti (1839-1869), y dépeint une Italie nouvellement unifiée, où les promesses de justice sociale, d'émancipation et de vertu collective s'effondrent face à la réalité brutale des rapports de classe et de genre.
Dans ce roman profondément critique, l'héroïne éponyme incarne une figure rare de courage et de lucidité. Orpheline, jeune couturière milanaise, Paolina est victime d'une société patriarcale et capitaliste qui n'offre aucun recours aux faibles. Lorsque son fiancé, Luigi, est arrêté à tort, elle se sacrifie pour le sauver, acceptant l'offre trompeuse d'un marquis aussi puissant que corrompu. Ce personnage incarne une aristocratie décadente, prédatrice, qui prospère dans les marges d'une modernité urbaine en mutation.
L'intrigue de Paolina s'ancre dans un fait réel : la démolition, en 1864, du Coperto dei Figini, ancien édifice populaire milanais rasé pour faire place à la Galleria Vittorio Emanuele II. Cette destruction symbolise, pour Tarchetti, l'effacement des pauvres dans un paysage urbain soumis aux intérêts des élites. A travers ce décor, l'auteur dépeint une ville inquiétante, terrain de chasse des puissants et théâtre d'une violence ordinaire exercée sur les plus vulnérables.
En arrière-plan, Paolina entre en résonance avec un autre monument de la littérature italienne : Les Fiancés d'Alessandro Manzoni. Le roman en reprend certaines figures (la fiancée persécutée, le noble abusif, le couple empêché), mais en détourne la logique. Là où Manzoni fait triompher la Providence et la vertu, Tarchetti installe le désespoir et le scandale. Son oeuvre prend ainsi la forme d'une réécriture tragique et subversive, où l'idéalisme chrétien est remplacé par un réalisme cru et désabusé.
Paolina est aussi un roman féministe avant l'heure. Refusant la passivité, l'héroïne agit, choisit, affronte, dans une société qui la condamne d'avance. Son combat pour l'amour, la liberté et la dignité devient une dénonciation silencieuse de la condition féminine, des hypocrisies sociales et de la violence systémique. A travers elle, Tarchetti rend hommage à une figure féminine forte, active, moralement supérieure à ses bourreaux, mais tragiquement impuissante à inverser l'ordre établi.
Roman social, roman de dénonciation, roman tragique, Paolina est une oeuvre à la fois littéraire et politique, esthétique et critique. En s'écartant du modèle manzonien tout en dialoguant avec lui, Tarchetti propose une contre-histoire de l'unification italienne : celle des vaincus, des oubliés, des sacrifiés. Ce roman, trop longtemps ignoré, révèle avec force la face sombre du Risorgimento - et donne à la littérature italienne l'un de ses premiers grands récits modernes de désillusion.
Paolina, roman noir du Risorgimento, s'impose comme une oeuvre majeure et méconnue de la Scapigliatura milanaise, ce courant littéraire de la seconde moitié du XIXe siècle qui rompt avec l'optimisme romantique et le moralisme catholique dominant. Son auteur, Iginio Ugo Tarchetti (1839-1869), y dépeint une Italie nouvellement unifiée, où les promesses de justice sociale, d'émancipation et de vertu collective s'effondrent face à la réalité brutale des rapports de classe et de genre.
Dans ce roman profondément critique, l'héroïne éponyme incarne une figure rare de courage et de lucidité. Orpheline, jeune couturière milanaise, Paolina est victime d'une société patriarcale et capitaliste qui n'offre aucun recours aux faibles. Lorsque son fiancé, Luigi, est arrêté à tort, elle se sacrifie pour le sauver, acceptant l'offre trompeuse d'un marquis aussi puissant que corrompu. Ce personnage incarne une aristocratie décadente, prédatrice, qui prospère dans les marges d'une modernité urbaine en mutation.
L'intrigue de Paolina s'ancre dans un fait réel : la démolition, en 1864, du Coperto dei Figini, ancien édifice populaire milanais rasé pour faire place à la Galleria Vittorio Emanuele II. Cette destruction symbolise, pour Tarchetti, l'effacement des pauvres dans un paysage urbain soumis aux intérêts des élites. A travers ce décor, l'auteur dépeint une ville inquiétante, terrain de chasse des puissants et théâtre d'une violence ordinaire exercée sur les plus vulnérables.
En arrière-plan, Paolina entre en résonance avec un autre monument de la littérature italienne : Les Fiancés d'Alessandro Manzoni. Le roman en reprend certaines figures (la fiancée persécutée, le noble abusif, le couple empêché), mais en détourne la logique. Là où Manzoni fait triompher la Providence et la vertu, Tarchetti installe le désespoir et le scandale. Son oeuvre prend ainsi la forme d'une réécriture tragique et subversive, où l'idéalisme chrétien est remplacé par un réalisme cru et désabusé.
Paolina est aussi un roman féministe avant l'heure. Refusant la passivité, l'héroïne agit, choisit, affronte, dans une société qui la condamne d'avance. Son combat pour l'amour, la liberté et la dignité devient une dénonciation silencieuse de la condition féminine, des hypocrisies sociales et de la violence systémique. A travers elle, Tarchetti rend hommage à une figure féminine forte, active, moralement supérieure à ses bourreaux, mais tragiquement impuissante à inverser l'ordre établi.
Roman social, roman de dénonciation, roman tragique, Paolina est une oeuvre à la fois littéraire et politique, esthétique et critique. En s'écartant du modèle manzonien tout en dialoguant avec lui, Tarchetti propose une contre-histoire de l'unification italienne : celle des vaincus, des oubliés, des sacrifiés. Ce roman, trop longtemps ignoré, révèle avec force la face sombre du Risorgimento - et donne à la littérature italienne l'un de ses premiers grands récits modernes de désillusion.
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