Pandémie et biopouvoir. La nouvelle précarité contemporaine
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- Nombre de pages101
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.158 kg
- Dimensions15,0 cm × 21,0 cm × 1,0 cm
- ISBN978-2-7288-0741-3
- EAN9782728807413
- Date de parution06/05/2021
- CollectionEssai
- ÉditeurRue d'Ulm
Résumé
La pandémie à la Covid-19 n'est certes pas un fantasme. Mais comment comprendre qu'elle suscite une peur folle, en grande partie coupée de sa dangerosité réelle, et qui relève, en réalité, d'une contagiosité psychosociale aux effets mortifères ? Cette contagiosité est une conséquence de la mondialisation, qui produit une mauvaise précarité associée à une triple perte de confiance en soi, en l'autre et dans le temps long.
Dans ce contexte, l'ultime "objet" à perdre, pour le sujet humain, est son corps biologique chosifié, sans qualité psychique, sociale ni spirituelle, dans le contexte d'un biopouvoir qui réduit précisément le sujet à sa vie nue, otage de l'hygiène et de la médecine. L'état d'exception permanent, ou urgence sanitaire, peut rendre les humains fous d'angoisse et les remplir d'incertitude quant à la fiabilité des liens sociaux.
Sapant les assises symboliques des cultures et des personnes, les excès du biopouvoir affectent la notion même d'avenir et de projets porteurs de sens. En tout cela, ils sont antagonistes aux droits de l'homme. Un seul antidote serait véritablement efficace : le retour à une bonne précarité, à la conscience du fait que l'on ne peut absolument pas vivre sans l'aide d'autrui.
Dans ce contexte, l'ultime "objet" à perdre, pour le sujet humain, est son corps biologique chosifié, sans qualité psychique, sociale ni spirituelle, dans le contexte d'un biopouvoir qui réduit précisément le sujet à sa vie nue, otage de l'hygiène et de la médecine. L'état d'exception permanent, ou urgence sanitaire, peut rendre les humains fous d'angoisse et les remplir d'incertitude quant à la fiabilité des liens sociaux.
Sapant les assises symboliques des cultures et des personnes, les excès du biopouvoir affectent la notion même d'avenir et de projets porteurs de sens. En tout cela, ils sont antagonistes aux droits de l'homme. Un seul antidote serait véritablement efficace : le retour à une bonne précarité, à la conscience du fait que l'on ne peut absolument pas vivre sans l'aide d'autrui.
La pandémie à la Covid-19 n'est certes pas un fantasme. Mais comment comprendre qu'elle suscite une peur folle, en grande partie coupée de sa dangerosité réelle, et qui relève, en réalité, d'une contagiosité psychosociale aux effets mortifères ? Cette contagiosité est une conséquence de la mondialisation, qui produit une mauvaise précarité associée à une triple perte de confiance en soi, en l'autre et dans le temps long.
Dans ce contexte, l'ultime "objet" à perdre, pour le sujet humain, est son corps biologique chosifié, sans qualité psychique, sociale ni spirituelle, dans le contexte d'un biopouvoir qui réduit précisément le sujet à sa vie nue, otage de l'hygiène et de la médecine. L'état d'exception permanent, ou urgence sanitaire, peut rendre les humains fous d'angoisse et les remplir d'incertitude quant à la fiabilité des liens sociaux.
Sapant les assises symboliques des cultures et des personnes, les excès du biopouvoir affectent la notion même d'avenir et de projets porteurs de sens. En tout cela, ils sont antagonistes aux droits de l'homme. Un seul antidote serait véritablement efficace : le retour à une bonne précarité, à la conscience du fait que l'on ne peut absolument pas vivre sans l'aide d'autrui.
Dans ce contexte, l'ultime "objet" à perdre, pour le sujet humain, est son corps biologique chosifié, sans qualité psychique, sociale ni spirituelle, dans le contexte d'un biopouvoir qui réduit précisément le sujet à sa vie nue, otage de l'hygiène et de la médecine. L'état d'exception permanent, ou urgence sanitaire, peut rendre les humains fous d'angoisse et les remplir d'incertitude quant à la fiabilité des liens sociaux.
Sapant les assises symboliques des cultures et des personnes, les excès du biopouvoir affectent la notion même d'avenir et de projets porteurs de sens. En tout cela, ils sont antagonistes aux droits de l'homme. Un seul antidote serait véritablement efficace : le retour à une bonne précarité, à la conscience du fait que l'on ne peut absolument pas vivre sans l'aide d'autrui.