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Panache ! les origines equestres et militaires du cirque

Par : Enora Gault

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  • PrésentationRelié
  • Dimensions19,5 cm × 25,5 cm × 0,0 cm
  • ISBN978-88-366-6250-0
  • EAN9788836662500
  • Date de parution26/11/2025
  • ÉditeurSILVANA

Résumé

Philip Astley (1742-1814), ancien sous-officier de cavalerie de l'armée britannique impose un modèle de spectacle fondé sur la maîtrise équestre et la bravoure tout en introduisant l'humour comme un élément récurrent du divertissement. A sa suite, Antonio Franconi (1737-1836) développe en France un répertoire où se mêlent exercices équestres, fascination pour l'Antique et pantomimes militaires à la gloire de l'Empire.
Officiers de cavalerie, maîtres-écuyers et dresseurs irriguent l'Occident de traités et autres manuels d'instruction qui font à la fois école et autorité. Parallèlement, les spectacles de cirque contribuent à l'explosion artistique du romantisme, les frontières entre les répertoires avec le théâtre devenant parfois poreux. Le cirque est un lieu d'inspiration majeur pour de nombreux artistes de cette époque.
Théodore Géricault (1791 – 1824), notamment, y puise des motifs propres à la libération de certains sujets et motifs dans lesquels le cheval, reflet du lien entre l'homme et l'héroïsme, devient un protagoniste à part entière. L'âge d'or du cirque est aussi celui du triomphe des femmes, amazones ou ballerines à cheval, incarnation d'une porosité des formes entre la piste et la scène, le théâtre et la danse.
Parallèlement, l'art de la guerre transparaît avec faste dans une quête de reconstitutions spectaculaires. Parades et cavalcades, jusqu'aux prodigieux cortèges américains, perpétuent ce puissant vocabulaire visuel et narratif. Entre dialogue vivifiant et mémoire féconde, cette exposition éclaire ainsi la permanence de ces codes et les va-et-vient nombreux entre le monde militaire et celui du cirque, tout en ouvrant des perspectives aux multiples façons dont le cirque contemporain les détourne, et les réinvente.
Philip Astley (1742-1814), ancien sous-officier de cavalerie de l'armée britannique impose un modèle de spectacle fondé sur la maîtrise équestre et la bravoure tout en introduisant l'humour comme un élément récurrent du divertissement. A sa suite, Antonio Franconi (1737-1836) développe en France un répertoire où se mêlent exercices équestres, fascination pour l'Antique et pantomimes militaires à la gloire de l'Empire.
Officiers de cavalerie, maîtres-écuyers et dresseurs irriguent l'Occident de traités et autres manuels d'instruction qui font à la fois école et autorité. Parallèlement, les spectacles de cirque contribuent à l'explosion artistique du romantisme, les frontières entre les répertoires avec le théâtre devenant parfois poreux. Le cirque est un lieu d'inspiration majeur pour de nombreux artistes de cette époque.
Théodore Géricault (1791 – 1824), notamment, y puise des motifs propres à la libération de certains sujets et motifs dans lesquels le cheval, reflet du lien entre l'homme et l'héroïsme, devient un protagoniste à part entière. L'âge d'or du cirque est aussi celui du triomphe des femmes, amazones ou ballerines à cheval, incarnation d'une porosité des formes entre la piste et la scène, le théâtre et la danse.
Parallèlement, l'art de la guerre transparaît avec faste dans une quête de reconstitutions spectaculaires. Parades et cavalcades, jusqu'aux prodigieux cortèges américains, perpétuent ce puissant vocabulaire visuel et narratif. Entre dialogue vivifiant et mémoire féconde, cette exposition éclaire ainsi la permanence de ces codes et les va-et-vient nombreux entre le monde militaire et celui du cirque, tout en ouvrant des perspectives aux multiples façons dont le cirque contemporain les détourne, et les réinvente.