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À découvrir
Le Belleville de la fin des années 1970, les pages les plus sombres de notre histoire revisitées – la guerre d'Algérie, les années de plomb post-Mai-68 –, dans un polar érudit et soigné dans lequel l'ambiance est aussi importante que l'intrigue.
JF Merle
Une couverture peu attrayante fait que j'avais délibérément laissé tomber en fin de pile "Palikao 79" depuis de nombreuses semaines et puis hier soir, suite à un ménage de ma pile à lire, le livre m'est tombé dessus au sens propre. Je l'ai donc lu et chapeau bas, ce livre est un excellent ouvrage. Tout m'a plu, que ce soit le style littéraire, l'intrigue et surtout le contexte. Donc, voilà, je vais m'empresser de l'acquérir pour le partager au plus grand nombre.
Je vous recommande durant cette période de vacances la lecture du dernier ouvrage de Dario, Palikao 79. Un grand moment, je ne vous en dis pas plus.
J'ai relu pas mal de fois certains passages.
Le dernier quart du livre est tout simplement magistral.
J’avais lu avec plaisir « La Valise et le cercueil » et beaucoup aimé l’ambiance, les personnages et surtout le style. Dans « Palikao 79 », dont l'édition est particulièrement soignée, on se laisse entrainer, dès les premières pages, par cette même écriture stylée et travaillée, en direction du quartier de Belleville, fin des années 70. Et là, sous l’ombre menaçant du terrorisme, sujet lourd si actuel, tout y est : intrigue teintée d'un zeste d'humour, images filtrées noir et blanc avec forme et présence, jeu vif du chat et de la souris –FourRier et Caviani à tour de rôle, entrecoupé exprès par les récits d’Ema, empiégée également dans la fatalité du destin... Bref, un polar riche en mots et très bien ficelé, à lire et relire absolument !
Quelques jours de vacances en mer rouge... j'en profite pour lire enfin les aventures de Fourrier et Champi.
Pas compris qui était M Jacques... avant le dénouement ; ça doit encore mieux marcher sur moi que ceux qui ont connu l'époque.
En tout cas il aura voyagé ce bouquin, de la Corse à la Birmanie où il n'a fait que passer.
Avalé en 2 jours, ça se lit bien ! Me reste plus qu'un pèlerinage à faire dans le 20e arrondissement.
J'avais lu la Valise et le Cercueil, et je viens de finir la lecture de Palikao 79… cela m’a encore bien plu ! Dario a du talent. Avec lui, on se replonge dans sa jeunesse et dans une certaine France ( ce n’est plus la même !). La violence a toujours existé. Certaines scènes font penser à Houellebecq! Je n’en dis pas plus… bonne lecture
J'ai adoré dans ce roman l'atmosphère, la reconstitution minutieuse de l'époque et la qualité littéraire indéniable de certains chapitres. Cet auteur a une belle plume !
Les moins ? Il faut passer les 80 premières pages. En début de roman… trop de pistes. Le manuscrit aurait dû être beaucoup plus travaillé avec le directeur de publication à fin de dégraissage.
Important : le tableau final est très percutant.
Palikao 79 est un bon polar d’un auteur qui prend de l’épaisseur. J’avais lu La valise et le cercueil, son coup d’essai, en restant un peu sur ma faim. Avec Palikao 79, on passe de poids welter à poids lourd. Voilà vrai talent d’écriture, c’est riche, des clins d’oeil, des références, avec un vrai style, une profondeur. "Des litres et des ratures » comme qui dirait ! Après le second chapitre, on se laisse envouter par l’atmosphère moite et noire du livre pour suivre les pérégrinations du personnage dans ce Paris du 20e arrondissement.
Vivement le 3e polar de DARIO.
J'avais lu le premier roman noir de Dario consacré à la guerre d'Algérie.
C'est de la même veine, Dario a du talent.
A quand le troisième ?
Dans un style rapide, concis, parfois brutal cet opus nous ramène aux heures sombres des premiers attentats médiatisés, oeuvre de bandes terroristes organisés mais aussi à l'apparition d'un autre fléau planétaire...
C'est la fin des trente glorieuses et un changement radical de notre société s'opère .
Une intrigue bien menée, une multitude de petits détails de la vie quotidienne et des marques parfois oubliées m'ont permis de m'évader de la grisaille du métro.
A quand les nouvelles aventures du commissaire Fourrier ?
Un vrai talent d’écriture, c’est riche, des clins d’oeil, des références, avec un vrai style, une profondeur, j’aime beaucoup. On sent que l'auteur a bossé. Des litres et des ratures !
Un reproche : le second chapitre. Assez difficile d’accès à froid. Je ne comprenais rien. J'ai failli lâcher... et j’aurais eu bien tort ça décolle après...
J'avais déjà lu le premier livre de Dario. « La Valise et le cercueil ». J'avais aimé l’ambiance et le style, l’inspiration assumée Audiard-Boudard et ses personnages un peu caricaturaux.
Avec Palikao 79, il y a en plus l’intrigue, la toile de fond (Grand Banditisme, un nouvelle maladie qui pointe son nez...) et l’humanité des personnages.
Je l’ai trouvé beaucoup plus personnel, j’ai adoré !
Juste un conseil pour le prochain : arrêtez de poser ses virgules n’importe où, ça dénature le style.
J'ai lu avec plaisir et intérêt Palikao 79 ce week-end. L'intrigue est bien menée.
Les références historiques, géographiques et littéraires sont bien venues. Le style est personnel. Bref j'ai aimé.
J'apprécie ce récit. La précision du détail, les années 70, le sens de l'histoire, quelques souvenirs de mes jeunes années qui remontent à ma mémoire (j'avais 10 ans en 1979)... et puis tout est fait pour tenir en haleine le lecteur.
Un écrit sombre et urbain mais parfaitement maîtrisé.
Chapeau !
Palikao est très bien est très bien écrit. C'est un roman plein de nostalgie. Je trouve que l'ambiance années 70 décrite est géniale.
Oui, on se sent tellement dans ce quartier de Belleville, dans cette époque.
Cependant... Palikao 79 est presque plus une fresque qu’un polar.Comme dans le premier roman de DARIO, le récit est presque anecdotique et peut sembler manquer d’action et de suspense. Mais c’est peut être voulu... Palikao 79, roman d'atmosphère?
En tous cas, quel style et quelle écriture! J'ai vraiment apprécié...
Un excellent polar qui vous plonge dans le Belleville des années 70, gouailleur et truculent avec ses squats et son monde interlope. Une intrigue pas banale avec un flic original qui cherche son coupable mais cherche aussi un sens à sa vie.
Une belle plume qui tient le lecteur en haleine, un rythme saccadé qui correspond bien à la période et au lieu ou se déroule l’intrigue.
Immersion réussie dans la scène des enquêtes policières en pleines années 1975. Pour son deuxième opus Dario glisse sa caméra dans l’œil de l’attachant commissaire Fourrier et nous entraîne avec un luxe de détails édifiants à l’époque des Renault 16 et des pattes d’eph'. On se régale de la galerie de personnages sobrement brossés qui peuplent la nuit parisienne de Pigalle ou Belleville. La narration opère comme un script et l’évocation des mélodies de l’époque comme une bande son.
Rien à dire... c’est du cinéma.
En noir et blanc. Ou presque..
J’ai retrouvé dans ce roman des ambiances à la Maigret et un ton à la Audiard.
J’ai particulièrement apprécié le portrait qui est fait du commissaire Fourrier et la traversée d’univers un peu glauques.