Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Prix Pulitzer peu après sa parution en 1951, ce roman, depuis longtemps introuvable en français, a été traduit en vingt langues et s'est vendu à...
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Prix Pulitzer peu après sa parution en 1951, ce roman, depuis longtemps introuvable en français, a été traduit en vingt langues et s'est vendu à plusieurs millions d'exemplaires de par le monde. Un succès d'autant plus surprenant, à l'époque, que l'auteur y évoquait la guerre du Pacifique sous un jour qui n'était pas des plus flatteurs à l'endroit de l'armée américaine - et de la Marine en particulier.
A bord du " Caine ", vieux rafiot transformé en dragueur de mines, le capitaine Queeg (Humphrey Bogart à l'écran, dans le film que Dmytryk tira du roman), maniaque de l'ordre - et secrètement gouverné par la peur -, fait régner une discipline démente et multiplie les vexations envers ses hommes. Déposé par ses officiers alors qu'il conduit, en plein typhon, son navire au naufrage, il les traînera ensuite en cour martiale - prétexte pour l'auteur à nous rendre témoins d'un procès sidérant qui s'avère bel et bien celui de la vertueuse Amérique. Un procès, surtout, qui met à mal les convictions mêmes du lecteur, contraint de faire en tout la part du trouble, de l'ambiguïté. Un classique qui n'a rien perdu de son pouvoir dérangeant.