Orphelins de Bourguiba et héritiers du Prophète

Par : Samy Ghorbal

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  • Nombre de pages197
  • PrésentationBroché
  • Poids0.21 kg
  • Dimensions14,5 cm × 21,0 cm × 1,2 cm
  • ISBN978-9973-19-755-9
  • EAN9789973197559
  • Date de parution01/03/2012
  • ÉditeurCérès Editions

Résumé

L’article 1er de la Constitution de 1959 est la pierre angulaire de l’identité politique tunisienne. Mais que signifie-t-il réellement, et quelle est la portée de la notion d’islamité de l’État ? Quelle est l’histoire de cet article, « fruit de l’alchimie bourguibienne », que Béji Caïd Essebsi présente à juste titre comme la colonne vertébrale de la Tunisie moderne ? Pourquoi Bourguiba, chantre du progrès et de la rationalité, a-t-il à tout prix souhaité maintenir un ancrage religieux à l’État ? En instrumentalisant les thématiques de l’identité et de la religion, Ben Ali, son successeur, a-t-il dévoyé la modernité tunisienne et fait le lit de ceux qu’il voulait combattre, les islamistes d’Ennahda ? Où se situe la ligne de démarcation entre modernistes et traditionnalistes ? Entre les orphelins des Lumières – le bourguibisme sans l’autoritarisme – et les gardiens politiques du religieux ? Faut-il enfin renoncer à une définition communautaire et culturelle de l’identité ? Et comment ? L’auteur, Samy Ghorbal, esquisse une biographie intellectuelle du père de l’indépendance tunisienne et apporte des réponses et des éclairages originaux sur ces questions clefs.
Un essai à la fois accessible et rigoureux pour saisir les enjeux constitutifs de la Seconde République tunisienne. Une contribution sans concessions pour que chacun puisse se réapproprier la Révolution.
L’article 1er de la Constitution de 1959 est la pierre angulaire de l’identité politique tunisienne. Mais que signifie-t-il réellement, et quelle est la portée de la notion d’islamité de l’État ? Quelle est l’histoire de cet article, « fruit de l’alchimie bourguibienne », que Béji Caïd Essebsi présente à juste titre comme la colonne vertébrale de la Tunisie moderne ? Pourquoi Bourguiba, chantre du progrès et de la rationalité, a-t-il à tout prix souhaité maintenir un ancrage religieux à l’État ? En instrumentalisant les thématiques de l’identité et de la religion, Ben Ali, son successeur, a-t-il dévoyé la modernité tunisienne et fait le lit de ceux qu’il voulait combattre, les islamistes d’Ennahda ? Où se situe la ligne de démarcation entre modernistes et traditionnalistes ? Entre les orphelins des Lumières – le bourguibisme sans l’autoritarisme – et les gardiens politiques du religieux ? Faut-il enfin renoncer à une définition communautaire et culturelle de l’identité ? Et comment ? L’auteur, Samy Ghorbal, esquisse une biographie intellectuelle du père de l’indépendance tunisienne et apporte des réponses et des éclairages originaux sur ces questions clefs.
Un essai à la fois accessible et rigoureux pour saisir les enjeux constitutifs de la Seconde République tunisienne. Une contribution sans concessions pour que chacun puisse se réapproprier la Révolution.