Original et originalité. Aspects historiques, philologiques et littéraires

Par : Olivier Delsaux, Hélène Haug

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  • Nombre de pages216
  • PrésentationBroché
  • Poids0.352 kg
  • Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 1,2 cm
  • ISBN978-2-87558-022-1
  • EAN9782875580221
  • Date de parution20/12/2011
  • ÉditeurPresses universitaires Louvain

Résumé

Quelle place accorder à l'originalité dans une société sans droits d'auteur ? Pour les cultures antérieures au XVIIIe siècle, l'expression de l'inventivité se limite à des variations dans un cadre de formes et de sujets assez limités et où l'originalité a peu d'intérêt. Ces cadres mentaux détonent par rapport à nos conceptions modernes, influencées par la vision romantique du génie et de la créativité, pour lesquelles la reproduction de formes déjà existantes est considérée comme un signe d'impuissance créatrice et d'imagination défaillante.
Au moyen âge, l'auteur et ses activités semblent bien loin de nos conceptions modernes du droit d'auteur et de l'originalité. C'est pourtant à l'époque médiévale qu'émerge, parallèlement à l'apparition du concept d'individu, le concept d'original, entendu sous sa double connotation de texte et de livre de référence. Les auteurs deviennent soucieux de contrôler leurs textes et de s'assurer un accès sûr à la version originale des textes d'autrui.
Par ailleurs, ces notions d'original et d'originalité permettent de distinguer plus nettement la période médiévale de la période renaissante, une culture manuscrite d'une culture imprimée. Les contributions rassemblées ici rendent compte d'une approche polysémique de l'originalité envisagée dans ses perspectives philologiques, littéraires et linguistiques. Et il n'est pas exclu, à notre époque numérique où surgissent des questions d'authenticité, de travail intellectuel, de conservation à long terme, que les auteurs du moyen âge aient quelque chose à nous apprendre sur la remise en question des pratiques de transmission du savoir et des textes...
Quelle place accorder à l'originalité dans une société sans droits d'auteur ? Pour les cultures antérieures au XVIIIe siècle, l'expression de l'inventivité se limite à des variations dans un cadre de formes et de sujets assez limités et où l'originalité a peu d'intérêt. Ces cadres mentaux détonent par rapport à nos conceptions modernes, influencées par la vision romantique du génie et de la créativité, pour lesquelles la reproduction de formes déjà existantes est considérée comme un signe d'impuissance créatrice et d'imagination défaillante.
Au moyen âge, l'auteur et ses activités semblent bien loin de nos conceptions modernes du droit d'auteur et de l'originalité. C'est pourtant à l'époque médiévale qu'émerge, parallèlement à l'apparition du concept d'individu, le concept d'original, entendu sous sa double connotation de texte et de livre de référence. Les auteurs deviennent soucieux de contrôler leurs textes et de s'assurer un accès sûr à la version originale des textes d'autrui.
Par ailleurs, ces notions d'original et d'originalité permettent de distinguer plus nettement la période médiévale de la période renaissante, une culture manuscrite d'une culture imprimée. Les contributions rassemblées ici rendent compte d'une approche polysémique de l'originalité envisagée dans ses perspectives philologiques, littéraires et linguistiques. Et il n'est pas exclu, à notre époque numérique où surgissent des questions d'authenticité, de travail intellectuel, de conservation à long terme, que les auteurs du moyen âge aient quelque chose à nous apprendre sur la remise en question des pratiques de transmission du savoir et des textes...