Opinion d'une femme sur les femmes

Par : Fanny Raoul

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  • Nombre de pages70
  • PrésentationBroché
  • FormatAlbum
  • Poids0.077 kg
  • Dimensions11,0 cm × 17,0 cm × 0,5 cm
  • ISBN978-2-916952-49-9
  • EAN9782916952499
  • Date de parution17/02/2011
  • ÉditeurLe Passager clandestin
  • PréfacierGeneviève Fraisse

Résumé

" Réduites à n'être que d'élégantes poupées dans leur jeunesse, et de grands enfants toute leur vie. " Dans ce texte édité pour la première fois en 1801, Fanny Raoul annonce la couleur dès les premières lignes : c'est aux femmes qu'elle écrit, et " forte de [leur] approbation, [elle] osera tout braver ". Elle est confiante dans l'avenir, et dans l'utilité de son propos ; mais elle peint un tableau accablant de la condition féminine en France au début du XIXe siècle.
" Objet de mépris " ; " hochet agréable [que l'homme] brise quand il en est las " ; " esclave dans la famille et nulle au sein de la Patrie " La femme est réellement opprimée et asservie par le sexe masculin, qui proclame sa supériorité et son autorité dans tous les domaines. Elle démonte avec vigueur les préjugés, liste les injustices ; elle note que les femmes subissent la " barbarie " de leurs époux, qu'elles n'ont pas d'existence morale et qu'on a fini par les amener à douter de leur propre raison, et de leurs capacités intellectuelles.
Elle réclame l'indépendance de la femme par rapport à l'homme, la liberté et l'égalité civiles, le droit à être chef de famille au même titre que le père, l'accès à l'éducation et à tous les métiers, le mariage sous le régime de la séparation de biens ; autant d'idées qui jettent les bases du féminisme. Fanny Raoul interpelle les femmes de son époque, les somme de " commander le respect " (qui d'autre qu'elles pourraient le faire ?), et c'est parfois encore hélas notre propre société qu'elle interpelle.
A l'heure du bilan, que pouvons-nous répondre à cette phrase tirée de Opinion d'une femme sur les femmes : " Dans un demi-siècle au plus tard, les femmes auront recouvré leurs droits, ou l'Europe sera retombée dans la barbarie. "
" Réduites à n'être que d'élégantes poupées dans leur jeunesse, et de grands enfants toute leur vie. " Dans ce texte édité pour la première fois en 1801, Fanny Raoul annonce la couleur dès les premières lignes : c'est aux femmes qu'elle écrit, et " forte de [leur] approbation, [elle] osera tout braver ". Elle est confiante dans l'avenir, et dans l'utilité de son propos ; mais elle peint un tableau accablant de la condition féminine en France au début du XIXe siècle.
" Objet de mépris " ; " hochet agréable [que l'homme] brise quand il en est las " ; " esclave dans la famille et nulle au sein de la Patrie " La femme est réellement opprimée et asservie par le sexe masculin, qui proclame sa supériorité et son autorité dans tous les domaines. Elle démonte avec vigueur les préjugés, liste les injustices ; elle note que les femmes subissent la " barbarie " de leurs époux, qu'elles n'ont pas d'existence morale et qu'on a fini par les amener à douter de leur propre raison, et de leurs capacités intellectuelles.
Elle réclame l'indépendance de la femme par rapport à l'homme, la liberté et l'égalité civiles, le droit à être chef de famille au même titre que le père, l'accès à l'éducation et à tous les métiers, le mariage sous le régime de la séparation de biens ; autant d'idées qui jettent les bases du féminisme. Fanny Raoul interpelle les femmes de son époque, les somme de " commander le respect " (qui d'autre qu'elles pourraient le faire ?), et c'est parfois encore hélas notre propre société qu'elle interpelle.
A l'heure du bilan, que pouvons-nous répondre à cette phrase tirée de Opinion d'une femme sur les femmes : " Dans un demi-siècle au plus tard, les femmes auront recouvré leurs droits, ou l'Europe sera retombée dans la barbarie. "