Au rythme de l’énoncé du verdict de son procès, Robert revient sur les événements qui l’ont poussé à tuer Gloria. Un rien naïf, il rêvait encore de devenir metteur en scène. Elle, c’était la dépression incarnée : elle ne croyait plus à rien, encore moins à Hollywood et à ses chimères. Et puis, il y a eu ce marathon de danse…
Roman lucide sur les désillusions et le mal de vivre, ce livre dénonce la société américaine des années 1930 en train de virer à la surenchère médiatique et spectaculaire, incitant les paumés à se vendre pour le gîte et le couvert, brouillant
les repères moraux au point de tuer quelqu’un qui vous le demande.
Satire d'une société malsaine et cruelle
Quelle curieuse lecture! Incroyable précurseur des télé-réalités. Je ne connaissais pas du tout ces marathons de danse se déroulant suite de la grande dépression où les gens étaient désespérés pour de l'argent et de la nourriture gratuite. C'était en fait très triste, une forme de torture basée sur le désespoir des gens, donnée en spectacle. Le roman est assez moyen mais le fond est passionnant.