Oeuvres romanesques complètes. Tome 3

Par : Stendhal

Formats :

    • Nombre de pages1498
    • Poids0.592 kg
    • Dimensions11,5 cm × 18,0 cm × 3,7 cm
    • ISBN978-2-07-012052-9
    • EAN9782070120529
    • Date de parution13/03/2014
    • CollectionBibliothèque de la Pléiade
    • ÉditeurGallimard
    • AnnotateurYves Ansel
    • AnnotateurPhilippe Berthier
    • AnnotateurXavier Bourdenet
    • AnnotateurSerge Linkès

    Résumé

    On connaît le goût de Stendhal pour les manuscrits italiens, grâce auxquels il se replonge dans l'univers imaginaire qu'il a élu pour sien. Quelques pages sur un Farnèse devenu cardinal et pape grâce à une femme enclenchent un processus de cristallisation. Un voyage en Bretagne et en Normandie permet la maturation du projet. En cinquante-trois jours, porté par la vague d'une improvisation heureuse, Stendhal paie à l'Italie, en toute liberté, le tribut romanesque qu'il lui devait et dicte La Chartreuse de Parme.
    A la recherche de nouvelles idées, il tâtonne, entre l'exploitation de chroniques napolitaines et des études françaises et contemporaines, dont Lamiel, qui l'entraîne sur des chemins inédits, particulièrement audacieux. Balzac consacre à la Chartreuse une analyse exorbitante et salue son auteur comme un artiste majeur. Stendhal se voit pour la première fois, à cinquante-sept ans, mis à sa place. Pour tenir compte des critiques formulées par son prestigieux confrère, qu'il tient pour le maître du roman moderne, il tentera d'établir une édition refondue et augmentée de la Chartreuse, avant de renoncer et, persistant dans ses choix, d'oser être Stendhal plutôt que Balzac.
    Un premier grave avertissement physique l'impressionne durablement. La raison de santé qu'il invoque pour demander un congé de son poste consulaire à Civitavecchia ne relève pas du prétexte. A Paris, assez affaibli, il échafaude des projets : toujours Lamiel, toujours des nouvelles, dont le public est demandeur. Mais quelque chose semble cassé. Il meurt stendhaliennement, c'est-à-dire vite et proprement, comme il l'avait souhaité : "Je trouve qu'il n'y a pas de ridicule à mourir dans la rue quand on ne le fait pas exprès".
    L'édition en trois volumes des Oeuvres romanesques complètes de Stendhal est la première à proposer l'ensemble des oeuvres de fiction dans l'ordre chronologique de leur rédaction. Outre les dernières "chroniques italiennes" (consacrées à de scandaleuses histoires conventuelles), le tome III propose une Chartreuse de Parme assortie d'appendices conséquents parmi lesquels on trouvera l'intégralité de la recension dithyrambique de Balzac, ses échanges avec Stendhal, ainsi que les tentatives de réécriture du roman par son auteur.
    Le volume, enfin, procure une édition radicalement nouvelle de Lamiel, ouvre en travail, souvent "reconstituée" à l'aide de manuscrits qui n'étaient nullement faits pour être mis bout à bout et ici publiée dans ses trois versions : notre vision de l'ultime projet romanesque de Stendhal, aussi inachevé qu'inachevable, s'en trouve renouvelée.
    On connaît le goût de Stendhal pour les manuscrits italiens, grâce auxquels il se replonge dans l'univers imaginaire qu'il a élu pour sien. Quelques pages sur un Farnèse devenu cardinal et pape grâce à une femme enclenchent un processus de cristallisation. Un voyage en Bretagne et en Normandie permet la maturation du projet. En cinquante-trois jours, porté par la vague d'une improvisation heureuse, Stendhal paie à l'Italie, en toute liberté, le tribut romanesque qu'il lui devait et dicte La Chartreuse de Parme.
    A la recherche de nouvelles idées, il tâtonne, entre l'exploitation de chroniques napolitaines et des études françaises et contemporaines, dont Lamiel, qui l'entraîne sur des chemins inédits, particulièrement audacieux. Balzac consacre à la Chartreuse une analyse exorbitante et salue son auteur comme un artiste majeur. Stendhal se voit pour la première fois, à cinquante-sept ans, mis à sa place. Pour tenir compte des critiques formulées par son prestigieux confrère, qu'il tient pour le maître du roman moderne, il tentera d'établir une édition refondue et augmentée de la Chartreuse, avant de renoncer et, persistant dans ses choix, d'oser être Stendhal plutôt que Balzac.
    Un premier grave avertissement physique l'impressionne durablement. La raison de santé qu'il invoque pour demander un congé de son poste consulaire à Civitavecchia ne relève pas du prétexte. A Paris, assez affaibli, il échafaude des projets : toujours Lamiel, toujours des nouvelles, dont le public est demandeur. Mais quelque chose semble cassé. Il meurt stendhaliennement, c'est-à-dire vite et proprement, comme il l'avait souhaité : "Je trouve qu'il n'y a pas de ridicule à mourir dans la rue quand on ne le fait pas exprès".
    L'édition en trois volumes des Oeuvres romanesques complètes de Stendhal est la première à proposer l'ensemble des oeuvres de fiction dans l'ordre chronologique de leur rédaction. Outre les dernières "chroniques italiennes" (consacrées à de scandaleuses histoires conventuelles), le tome III propose une Chartreuse de Parme assortie d'appendices conséquents parmi lesquels on trouvera l'intégralité de la recension dithyrambique de Balzac, ses échanges avec Stendhal, ainsi que les tentatives de réécriture du roman par son auteur.
    Le volume, enfin, procure une édition radicalement nouvelle de Lamiel, ouvre en travail, souvent "reconstituée" à l'aide de manuscrits qui n'étaient nullement faits pour être mis bout à bout et ici publiée dans ses trois versions : notre vision de l'ultime projet romanesque de Stendhal, aussi inachevé qu'inachevable, s'en trouve renouvelée.
     Stendhal
    Né Henri Beyle, Stendhal naquit à Grenoble en janvier 1783. Il est mort à Paris en mars 1842 à la suite d’une crise cardiaque. Cet écrivain est l’un des dignes représentants du roman français du XIXème siècle à l’instar de Victor Hugo, Honoré de Balzac ou Emile Zola. Après avoir perdu sa mère, Stendhal connaît une enfance difficile et étouffante auprès d’un père qu’il méprise. Il trouve alors du réconfort dans la littérature. Et son goût prononcé pour les œuvres littéraires va lui valoir la publication de nombreux ouvrages. Parmi ses romans, Le rouge et le noir est sans doute l’un de ses plus gros succès. C’est l’histoire de Julien Sorel, fils d’un pauvre scieur, qui rêve de gloire et de grandeur dans une France dirigée par les aristocrates. Parviendra-t-il à réaliser son rêve ? Le roman « La Chartreuse de Parme » est aussi à la base de sa célébrité. Dans cette œuvre, l’auteur nous plonge au cœur de Milan et de la France dominée par la trahison et les conquêtes.
    La chartreuse de Parme
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