Oeuvres complètes. Tome 4, Euvres en rime 3e partie, Les Jeux Volume 2, Antigone

Par : Jean-Antoine de Baïf
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  • Nombre de pages127
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.175 kg
  • Dimensions15,0 cm × 22,0 cm × 0,7 cm
  • ISBN978-2-7453-3129-8
  • EAN9782745331298
  • Date de parution01/10/2016
  • CollectionTextes littéraires Renaissance
  • ÉditeurHonoré Champion
  • Auteur d'une critiqueJean Vignes
  • Auteur d'une critiqueMonique Mund-Dopchie

Résumé

Dès 1550, Ronsard salue le "grand son" de son ami Jean-Antoine de Baïf (il n'a que dix-huit ans) et lui promet un destin de poète tragique. Hélas, des tragédies de Baïf, une seule est parvenue jusqu'à nous, tardivement imprimée parmi ses Jeux en 1572. Cette récriture française de l 'Antigone de Sophocle, dédiée à la reine Elizabeth, épouse de Charles IX, au lendemain de la Saint-Barthélemy, hésite étrangement entre souci de fidélité à son modèle et liberté dans l'adaptation.
Mais la "belle infidèle " brille surtout par son extraordinaire audace formelle. Aucun autre poète contemporain n'a déployé dans les choeurs d'une tragédie une telle variété de mètres et de strophes. Aucun surtout n'a pulvérisé comme ici la césure. Aucun n'a fait résonner sur le théâtre des "vers baïfins " de quinze syllabes !
Dès 1550, Ronsard salue le "grand son" de son ami Jean-Antoine de Baïf (il n'a que dix-huit ans) et lui promet un destin de poète tragique. Hélas, des tragédies de Baïf, une seule est parvenue jusqu'à nous, tardivement imprimée parmi ses Jeux en 1572. Cette récriture française de l 'Antigone de Sophocle, dédiée à la reine Elizabeth, épouse de Charles IX, au lendemain de la Saint-Barthélemy, hésite étrangement entre souci de fidélité à son modèle et liberté dans l'adaptation.
Mais la "belle infidèle " brille surtout par son extraordinaire audace formelle. Aucun autre poète contemporain n'a déployé dans les choeurs d'une tragédie une telle variété de mètres et de strophes. Aucun surtout n'a pulvérisé comme ici la césure. Aucun n'a fait résonner sur le théâtre des "vers baïfins " de quinze syllabes !