Oeuvres complètes. Tome 7, Commentaire sur l'Esprit des lois de Montesquieu suivi de Observations de Condorcet sur le vingt-neuvième livre de l'Esprit des lois

Par : Antoine Destutt de Tracy

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  • Nombre de pages290
  • PrésentationBroché
  • Poids0.355 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 1,6 cm
  • ISBN978-2-7116-2139-2
  • EAN9782711621392
  • Date de parution03/05/2016
  • CollectionTextes Philosophiques
  • ÉditeurVrin
  • AnnotateurClaude Jolly

Résumé

Dans les premières années du XIXe siècle, la pensée libérale est confrontée à l'exigence d'une profonde reformulation. Il ne s'agit plus, comme au siècle précédent, de s'élever contre un Etat d'inspiration absolutiste ; il s'agit désormais d'accomplir positivement les promesses de liberté et d'égalité de la Révolution française. Ecrit en 1806 et 1807, le Commentaire sur l'Esprit des lois de Montesquieu participe de ce travail de refondation.
Fort de l'expérience - récente et difficile - du gouvernement représentatif et de la réflexion théorique qui l'a accompagnée, Destutt de Tracy soumet le chef-d'oeuvre de Montesquieu à l'épreuve des principes et de la méthode de l'Idéologie et dessine les contours d'un nouvel art social respectueux à la fois des lois naturelles et de la volonté générale exprimée par le " corps entier de la nation ".
Aussi, comme cela a été souvent souligné, l'ouvrage est-il moins un " commentaire " qu'une oeuvre originale renouvelant en profondeur la science politique, au même titre que les Principes de politique rédigés au même moment par Benjamin Constant. Dans la mesure où Destutt de Tracy, devenu aveugle, n'a pas écrit son volume de Législation (troisième partie du Traité de la volonté et de ses effets), ce Commentaire en tient lieu et renferme toutes les idées qui y auraient été présentées dans un ordre sans doute plus systématique.
Dans les premières années du XIXe siècle, la pensée libérale est confrontée à l'exigence d'une profonde reformulation. Il ne s'agit plus, comme au siècle précédent, de s'élever contre un Etat d'inspiration absolutiste ; il s'agit désormais d'accomplir positivement les promesses de liberté et d'égalité de la Révolution française. Ecrit en 1806 et 1807, le Commentaire sur l'Esprit des lois de Montesquieu participe de ce travail de refondation.
Fort de l'expérience - récente et difficile - du gouvernement représentatif et de la réflexion théorique qui l'a accompagnée, Destutt de Tracy soumet le chef-d'oeuvre de Montesquieu à l'épreuve des principes et de la méthode de l'Idéologie et dessine les contours d'un nouvel art social respectueux à la fois des lois naturelles et de la volonté générale exprimée par le " corps entier de la nation ".
Aussi, comme cela a été souvent souligné, l'ouvrage est-il moins un " commentaire " qu'une oeuvre originale renouvelant en profondeur la science politique, au même titre que les Principes de politique rédigés au même moment par Benjamin Constant. Dans la mesure où Destutt de Tracy, devenu aveugle, n'a pas écrit son volume de Législation (troisième partie du Traité de la volonté et de ses effets), ce Commentaire en tient lieu et renferme toutes les idées qui y auraient été présentées dans un ordre sans doute plus systématique.
De l'amour
Antoine Destutt de Tracy
8,50 €