Oeuvres complètes. Tome 2

Par : Paul Verlaine
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  • Nombre de pages1648
  • FormatBeau Livre
  • Poids0.642 kg
  • Dimensions11,2 cm × 18,1 cm × 4,3 cm
  • ISBN978-2-07-284507-9
  • EAN9782072845079
  • Date de parution27/11/2025
  • CollectionBibliothèque de la Pléiade
  • ÉditeurGallimard
  • Directeur de publicationOlivier Bivort

Résumé

Verlaine a modifié notre rapport à la littérature. La fluidité de ses vers, faits d'"un métal vierge et neuf" (Mallarmé), a renouvelé la poésie. Ce qu'il nous dit du réel passe par la suggestion, la sensation, l'impression. "Parfois peut-être, lui écrivait Banville, vous côtoyez de si près le rivage de la poésie que vous risquez de tomber dans la musique". L'"Art poétique" de 1874 allait devenir le credo des symbolistes et de toute une école pour qui la nuance et, en effet, la musique répondaient à une nouvelle sensibilité.
A l'origine de ce renouvellement, Verlaine, créateur de rythmes neufs et précurseur d'une prosodie assouplie, a traversé toutes les étapes de la modernité. D'expérimentation en expérimentation, il fut l'un des principaux acteurs de la vie littéraire de son temps. Non l'un des mieux reconnus. Il s'est fait l'interprète de la malédiction poétique (Les Poètes maudits, 1884, 1888), ce qui lui a permis de révéler, mettre en lumière ou sauver de l'oubli des poètes tels que Corbière, Mallarmé ou Rimbaud.
Mais de cette malédiction il fut lui-même la victime : "Ce Maudit-ci aura bien eu la destinée la plus mélancolique.
Verlaine a modifié notre rapport à la littérature. La fluidité de ses vers, faits d'"un métal vierge et neuf" (Mallarmé), a renouvelé la poésie. Ce qu'il nous dit du réel passe par la suggestion, la sensation, l'impression. "Parfois peut-être, lui écrivait Banville, vous côtoyez de si près le rivage de la poésie que vous risquez de tomber dans la musique". L'"Art poétique" de 1874 allait devenir le credo des symbolistes et de toute une école pour qui la nuance et, en effet, la musique répondaient à une nouvelle sensibilité.
A l'origine de ce renouvellement, Verlaine, créateur de rythmes neufs et précurseur d'une prosodie assouplie, a traversé toutes les étapes de la modernité. D'expérimentation en expérimentation, il fut l'un des principaux acteurs de la vie littéraire de son temps. Non l'un des mieux reconnus. Il s'est fait l'interprète de la malédiction poétique (Les Poètes maudits, 1884, 1888), ce qui lui a permis de révéler, mettre en lumière ou sauver de l'oubli des poètes tels que Corbière, Mallarmé ou Rimbaud.
Mais de cette malédiction il fut lui-même la victime : "Ce Maudit-ci aura bien eu la destinée la plus mélancolique.
Paul Verlaine
Né à Metz en 1844, Paul Verlaine arrive à Paris en 1851. Employé dans les assurances puis à l'Hôtel de Ville, il fait la rencontre de Coppée, Heredia et enfin de Rimbaud en 1871. Ils voyagent ensemble en Belgique et en Angleterre. Élu «Prince des poètes» à la mort de Leconte de Lisle en 1894, il meurt à Paris en 1896.