Oeuvres complètes. Tome 10, Lettres écrites de Rodez (1943-1944)

Par : Antonin Artaud

Formats :

  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages336
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.325 kg
  • Dimensions14,0 cm × 20,5 cm × 2,3 cm
  • ISBN978-2-07-074760-3
  • EAN9782070747603
  • Date de parution01/01/2011
  • CollectionBlanche
  • ÉditeurGallimard

Résumé

La lettre, pour Antonin Artaud, a toujours été un moyen d'expression privilégié : "Permettez-moi, écrivait-il le 17 mars 1932 à Jules Supervielle, de vous adresser mon article sous forme de lettre. C'est le seul moyen que j'ai de lutter contre un sentiment absolument paralysant de gratuité..." Et si, à Rodez, elle est d'abord tentative pour rompre l'isolement et retisser des liens avec l'extérieur, elle devient vite l'instrument par lequel Antonin Artaud va mettre en oeuvre une écriture entièrement recréée.
On trouvait déjà dans le tome IX, sous le titre Lettres de Rodez, quelques lettres adressées à Henri Parisot. L'heureuse initiative de leur destinataire, les circonstances ont fait que ces lettres-là plutôt que telles autres avaient été portées à la connaissance du public alors même qu'Antonin Artaud était encore interné à l'hôpital psychiatrique de Rodez. Mais Henri Parisot n'était pas son unique correspondant et les tomes X et XI réunissent les lettres écrites par Antonin Artaud de Rodez, du moins celles qui ont pu être à ce jour rassemblées.
Le tome X contient les lettres de 1943 et de 1944 : elles sont adressées aux médecins du service, à la famille, à quelques amis. Le tome XI, celles de 1945 et de 1946 : Antonin Artaud se libère de l'emprise psychiatrique comme de celles que famille et société exercent sur tout individu, rejette toute forme de religiosité, et les lettres qu'il adresse à un destinataire particulier sont, à travers lui, destinées à être lues par tous.
La lettre, pour Antonin Artaud, a toujours été un moyen d'expression privilégié : "Permettez-moi, écrivait-il le 17 mars 1932 à Jules Supervielle, de vous adresser mon article sous forme de lettre. C'est le seul moyen que j'ai de lutter contre un sentiment absolument paralysant de gratuité..." Et si, à Rodez, elle est d'abord tentative pour rompre l'isolement et retisser des liens avec l'extérieur, elle devient vite l'instrument par lequel Antonin Artaud va mettre en oeuvre une écriture entièrement recréée.
On trouvait déjà dans le tome IX, sous le titre Lettres de Rodez, quelques lettres adressées à Henri Parisot. L'heureuse initiative de leur destinataire, les circonstances ont fait que ces lettres-là plutôt que telles autres avaient été portées à la connaissance du public alors même qu'Antonin Artaud était encore interné à l'hôpital psychiatrique de Rodez. Mais Henri Parisot n'était pas son unique correspondant et les tomes X et XI réunissent les lettres écrites par Antonin Artaud de Rodez, du moins celles qui ont pu être à ce jour rassemblées.
Le tome X contient les lettres de 1943 et de 1944 : elles sont adressées aux médecins du service, à la famille, à quelques amis. Le tome XI, celles de 1945 et de 1946 : Antonin Artaud se libère de l'emprise psychiatrique comme de celles que famille et société exercent sur tout individu, rejette toute forme de religiosité, et les lettres qu'il adresse à un destinataire particulier sont, à travers lui, destinées à être lues par tous.
L’Ombilic des limbes
5/5
5/5
Antonin Artaud
E-book
2,99 €
Oeuvres
4/5
Antonin Artaud
Grand Format
35,90 €
Les Tarahumaras
3/5
Antonin Artaud
E-book
9,99 €
Les Tarahumaras
3/5
Antonin Artaud
Poche
10,00 €
Le Moine
5/5
5/5
Antonin Artaud
Poche
10,00 €
L'Art et la mort
Antonin Artaud
Grand Format
15,00 €
Les Cenci
4/5
Antonin Artaud
E-book
8,99 €