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Oeuvre poétique. Tome 4, Chengdu (760)

Par : Fu Du
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  • Nombre de pages660
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.616 kg
  • Dimensions12,7 cm × 19,2 cm × 3,5 cm
  • ISBN978-2-251-45710-9
  • EAN9782251457109
  • Date de parution22/08/2025
  • CollectionBibliothèque chinoise
  • ÉditeurBelles Lettres
  • TraducteurNicolas Chapuis

Résumé

Ce quatrième volume de l'oeuvre poétique de Du Fu (712-770) comprend les 88 poèmes composés entre décembre 759 et février 761 après qu'il eut quitté Qinzhou au Gansu pour rejoindre Chengdu, la préfecture régionale du Jiannan et l'ancienne capitale du royaume de Shu (l'actuelle province du Sichuan). L'adversité est le compagnon de l'exil : à près de cinquante ans, Du Fu - qui n'est pas parvenu à trouver le refuge convoité à Qinzhou, est contraint de reprendre la route avec sa femme et ses enfants dans les pires des circonstances.
A chaque étape, un nouveau poème dit son désenchantement et sa solitude ; parfois un site exceptionnel lui inspire des vers aussi vertigineux que les corniches à flanc de falaise qu'il arpente. Mais le plus souvent, il se dit "abruti et affamé" , et honteux de faillir à ses devoirs de père et d'époux. Parvenu à Chengdu, il obtient l'assistance matérielle du gouverneur qu'il avait côtoyé avantguerre à la Capitale.
En périphérie de la ville, au bord d'une rivière au nom flatteur des "Fleurs Baignées" , il construit au printemps 760 la fameuse "chaumière" appelée à devenir l'un des sites touristiques les plus visités de Chine. Ses poèmes deviennent bucoliques, le poète assure à ses visiteurs que son "indolence est sincère" , mais l'éloignement continue de le tourmenter jour et nuit : "Mal du pays : marcher sous la lune, baigné d'un halo clair ; songer à mes frères : somnoler au soleil en fixant les nuages".
Cette mosaïque de vignettes du quotidien mêlées à des considérations politiques fait de Du Fu un poète entier dont l'engagement ne souffre aucun répit. Même en rupture de ban, vivant d'expédients, il parvient à concilier dans ses vers l'émerveillement de la nature, l'étourdissement de l'alcool et la critique de son temps.
Ce quatrième volume de l'oeuvre poétique de Du Fu (712-770) comprend les 88 poèmes composés entre décembre 759 et février 761 après qu'il eut quitté Qinzhou au Gansu pour rejoindre Chengdu, la préfecture régionale du Jiannan et l'ancienne capitale du royaume de Shu (l'actuelle province du Sichuan). L'adversité est le compagnon de l'exil : à près de cinquante ans, Du Fu - qui n'est pas parvenu à trouver le refuge convoité à Qinzhou, est contraint de reprendre la route avec sa femme et ses enfants dans les pires des circonstances.
A chaque étape, un nouveau poème dit son désenchantement et sa solitude ; parfois un site exceptionnel lui inspire des vers aussi vertigineux que les corniches à flanc de falaise qu'il arpente. Mais le plus souvent, il se dit "abruti et affamé" , et honteux de faillir à ses devoirs de père et d'époux. Parvenu à Chengdu, il obtient l'assistance matérielle du gouverneur qu'il avait côtoyé avantguerre à la Capitale.
En périphérie de la ville, au bord d'une rivière au nom flatteur des "Fleurs Baignées" , il construit au printemps 760 la fameuse "chaumière" appelée à devenir l'un des sites touristiques les plus visités de Chine. Ses poèmes deviennent bucoliques, le poète assure à ses visiteurs que son "indolence est sincère" , mais l'éloignement continue de le tourmenter jour et nuit : "Mal du pays : marcher sous la lune, baigné d'un halo clair ; songer à mes frères : somnoler au soleil en fixant les nuages".
Cette mosaïque de vignettes du quotidien mêlées à des considérations politiques fait de Du Fu un poète entier dont l'engagement ne souffre aucun répit. Même en rupture de ban, vivant d'expédients, il parvient à concilier dans ses vers l'émerveillement de la nature, l'étourdissement de l'alcool et la critique de son temps.