Odilon Redon et le Messie féminin
Par :Formats :
- Réservation en ligne avec paiement en magasin :
- Indisponible pour réserver et payer en magasin
- Nombre de pages239
- PrésentationBroché
- Poids0.685 kg
- Dimensions16,3 cm × 24,0 cm × 1,7 cm
- ISBN978-2-7022-0834-2
- EAN9782702208342
- Date de parution05/06/2007
- Collectiondiagonales
- ÉditeurCercle d'Art
Résumé
Guidée par sa lecture ésotérique de l'œuvre de Redon, Suzy Lévy voit en lui un artiste qui ne représente pas le monde mais le signifie. Qu'il s'agisse de la période des " Noirs " ou de la création picturale, elle situe l'œuvre dans le cheminement intellectuel de Redon (1840-1916) mais plus largement dans une époque favorable aux sciences occultes ; l'artiste, qui se reconnaît dans la figure de la Femme messie, de l'Androgyne, et même de la Fleur, envisage lui-même son œuvre comme un prolongement de la Création, au sens large du terme. Des années d'une recherche exigeante ont conduit Suzy Lévy à évoquer longuement les relations que Redon a entretenues avec " l'orbite ésotérique " - d'Emile Bernard à J. K. Huysmans -, ses affinités avec une avant-garde fascinée par le japonisme et s'inscrivant en faux contre l'académisme de l'École des beaux-arts et à souligner l'originalité de ce parcours personnel et nourri de références symboliques. Elle témoigne de la façon dont Redon fut progressivement découvert, apprécié - l'Armory Show de New York couronne aux États-Unis trois ans avant la mort de l'artiste en 1913, une renommée déjà affirmée en France depuis les années 1890 - jusqu'à atteindre la gloire qui le caractérise désormais.
Guidée par sa lecture ésotérique de l'œuvre de Redon, Suzy Lévy voit en lui un artiste qui ne représente pas le monde mais le signifie. Qu'il s'agisse de la période des " Noirs " ou de la création picturale, elle situe l'œuvre dans le cheminement intellectuel de Redon (1840-1916) mais plus largement dans une époque favorable aux sciences occultes ; l'artiste, qui se reconnaît dans la figure de la Femme messie, de l'Androgyne, et même de la Fleur, envisage lui-même son œuvre comme un prolongement de la Création, au sens large du terme. Des années d'une recherche exigeante ont conduit Suzy Lévy à évoquer longuement les relations que Redon a entretenues avec " l'orbite ésotérique " - d'Emile Bernard à J. K. Huysmans -, ses affinités avec une avant-garde fascinée par le japonisme et s'inscrivant en faux contre l'académisme de l'École des beaux-arts et à souligner l'originalité de ce parcours personnel et nourri de références symboliques. Elle témoigne de la façon dont Redon fut progressivement découvert, apprécié - l'Armory Show de New York couronne aux États-Unis trois ans avant la mort de l'artiste en 1913, une renommée déjà affirmée en France depuis les années 1890 - jusqu'à atteindre la gloire qui le caractérise désormais.