Une fois n'est pas coutume, le nouveau roman d'Olivier Norek n'est pas un polar mais un roman historique dont le sujet est un événement peu connu de la Seconde Guerre Mondiale, l'invasion de la Finlande par l'Union soviétique.
Il s'intéresse notamment à un jeune paysan, Simo, qui va devenir le sniper le plus dangereux de l'armée finlandaise, à tel point que les soldats russes le surnommeront la « Mort blanche ».
Basé sur une solide documentation, Les guerriers de l'hiver est la nouvelle pépite de l'excellent Olivier Norek.
" La crise écologique est avant tout le révélateur de l'impasse politique, culturelle, philosophique et spirituelle dans laquelle s'enfonce notre civilisation....
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" La crise écologique est avant tout le révélateur de l'impasse politique, culturelle, philosophique et spirituelle dans laquelle s'enfonce notre civilisation. La guerre que livrent nos sociétés " modernes " à la Terre est le reflet de la guerre que livre l'humain des pays riches à sa conscience. Conditionné par l'idéologie de consommation, prisonnier d'une foi aveugle en la science, notre monde cherche une réponse qui ne contrarierait pas son désir exponentiel d'objets et de services, tout en ayant bonne conscience. Le concept éthique de " développement durable " a répondu à point à cette attente. Ce terme doit désormais rejoindre sa place, c'est-à-dire le rayon des tartes à la crème. Chaque fois que nous apportons une réponse inadaptée à un problème, nous l'amplifions globalement, même si nous avons l'illusion de le soulager sur l'instant. Si les solutions techniques sont importantes, notre devoir est de les conditionner à nos choix démocratiques. La décroissance soutenable et conviviale ne permet pas de tricher. Elle nous impose de regarder la réalité en face, et d'exister dans toutes nos dimensions pour avoir la capacité d'affronter le réel et de traiter les problèmes. Face aux discours mortifères de marchandisation du monde, de bestialisation de nos existences et de soumission aux idéologies dominantes, notre planète nous renvoie continuellement à une réflexion sur notre condition humaine ". Vincent Cheynet.