Numa Droz, artisan de la diplomatie suisse

Par : Olivier Meuwly
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  • Nombre de pages64
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.09 kg
  • Dimensions11,2 cm × 17,1 cm × 0,7 cm
  • ISBN978-2-88968-165-5
  • EAN9782889681655
  • Date de parution06/03/2025
  • CollectionPresto
  • ÉditeurinFOLIO

Résumé

Numa Droz, un autodidacte au sommet du pouvoir suisse, qui a cherché une voie entre Etat protecteur et libre-échange économique. Fascinante trajectoire que celle de Numa Droz, né en 1844, mort 55 ans plus tard et conseiller fédéral de 1876 à 1892. Ardent républicain dans ses jeunes années, chantre du radicalisme qui triomphe dans le canton de Neuchâtel, pas encore totalement débarrassé de son suzerain le roi de Prusse, il défendra peu à peu une vision libérale de l'économie et du rôle de l'Etat.
Proche du Zurichois Alfred Escher, fondateur du Crédit Suisse et l'un des pionniers du rail helvétique, une fois installé au pouvoir, il ne perd cependant pas ses idéaux sociaux. Mais sa foi dans l'individu et dans sa liberté foncière le rend sceptique envers toute forme d'expérience socialiste. Homme d'Etat, historien autodidacte, il met en place le système selon lequel le Département des affaires étrangères serait autonome, découplé de la présidence de la Confédération, comme c'était alors le cas, et adossé à un réseau de diplomates professionnels.
Aboli à sa mort, le " système Droz " ne s'imposera définitivement que 31 ans plus tard.
Numa Droz, un autodidacte au sommet du pouvoir suisse, qui a cherché une voie entre Etat protecteur et libre-échange économique. Fascinante trajectoire que celle de Numa Droz, né en 1844, mort 55 ans plus tard et conseiller fédéral de 1876 à 1892. Ardent républicain dans ses jeunes années, chantre du radicalisme qui triomphe dans le canton de Neuchâtel, pas encore totalement débarrassé de son suzerain le roi de Prusse, il défendra peu à peu une vision libérale de l'économie et du rôle de l'Etat.
Proche du Zurichois Alfred Escher, fondateur du Crédit Suisse et l'un des pionniers du rail helvétique, une fois installé au pouvoir, il ne perd cependant pas ses idéaux sociaux. Mais sa foi dans l'individu et dans sa liberté foncière le rend sceptique envers toute forme d'expérience socialiste. Homme d'Etat, historien autodidacte, il met en place le système selon lequel le Département des affaires étrangères serait autonome, découplé de la présidence de la Confédération, comme c'était alors le cas, et adossé à un réseau de diplomates professionnels.
Aboli à sa mort, le " système Droz " ne s'imposera définitivement que 31 ans plus tard.