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  • Nombre de pages560
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.645 kg
  • Dimensions14,0 cm × 20,0 cm × 3,4 cm
  • ISBN978-2-917084-42-7
  • EAN9782917084427
  • Date de parution19/01/2012
  • ÉditeurAttila
  • TraducteurJörg Stickan
  • TraducteurSacha Zilberfarb

Résumé

Resté censuré en Allemagne près de 20 ans, Nuit est aujourd’hui considéré comme le chef d’œuvre d’Edgar Hilsenrath. C’est la nuit permanente sur le ghetto de Prokov. Au fil des jours, dans un décor apocalyptique, Ranek lutte pour sa survie. Les personnages sont réduits à des ombres... comme s’ils n’avaient plus ni âme ni corps. Pourtant, dans ce brouillard permanent, surnagent des éléments de vie : la faim, le froid, les scènes d’amour hâtives, de pendaisons (ratées) ou d’accouchement au milieu du ghetto montrent que l’humanité demeure.
L’écriture est plus sage que dans les livres précédents, et le style mécanique, concis, halluciné… quasiment cinématographique. Hilsenrath s’est inspiré pour Nuit de sa propre histoire, et du ghetto ukrainien où il a passé quatre ans entre 1941 et 1945. C’est d’ailleurs la genèse de ce livre, qu’il a réécrit vingt fois entre 1947 et 1958, qui est racontée dans Fuck America. En Allemagne, Nuit, publié en 1964, a été saboté par son propre éditeur, qui craignait les réactions à cette approche, très crue, de la Shoah : la moitié du tirage a été envoyée en service de presse et le livre, épuisé en un mois, n’a jamais été réimprimé.
Aujourd’hui, le livre s’est vendu à plus de 500 000 exemplaires dans le monde. En réponse à l’hyperréalisme de Nuit, et pour achever de sortir Hilsenrath de tout modèle littéraire connu, Attila publiera à la rentrée 2012 une parodie de roman d’espionnage écrite suite à une commande d’Otto Preminger : Orgasme à Moscou.
Resté censuré en Allemagne près de 20 ans, Nuit est aujourd’hui considéré comme le chef d’œuvre d’Edgar Hilsenrath. C’est la nuit permanente sur le ghetto de Prokov. Au fil des jours, dans un décor apocalyptique, Ranek lutte pour sa survie. Les personnages sont réduits à des ombres... comme s’ils n’avaient plus ni âme ni corps. Pourtant, dans ce brouillard permanent, surnagent des éléments de vie : la faim, le froid, les scènes d’amour hâtives, de pendaisons (ratées) ou d’accouchement au milieu du ghetto montrent que l’humanité demeure.
L’écriture est plus sage que dans les livres précédents, et le style mécanique, concis, halluciné… quasiment cinématographique. Hilsenrath s’est inspiré pour Nuit de sa propre histoire, et du ghetto ukrainien où il a passé quatre ans entre 1941 et 1945. C’est d’ailleurs la genèse de ce livre, qu’il a réécrit vingt fois entre 1947 et 1958, qui est racontée dans Fuck America. En Allemagne, Nuit, publié en 1964, a été saboté par son propre éditeur, qui craignait les réactions à cette approche, très crue, de la Shoah : la moitié du tirage a été envoyée en service de presse et le livre, épuisé en un mois, n’a jamais été réimprimé.
Aujourd’hui, le livre s’est vendu à plus de 500 000 exemplaires dans le monde. En réponse à l’hyperréalisme de Nuit, et pour achever de sortir Hilsenrath de tout modèle littéraire connu, Attila publiera à la rentrée 2012 une parodie de roman d’espionnage écrite suite à une commande d’Otto Preminger : Orgasme à Moscou.

Avis libraires
Commentaires laissés par les libraires

1 Coup de cœur
de nos libraires
Fanny E.Decitre Ecully
5/5
Un des plus grands chefs-d’œuvre de la littérature allemande
Edgar Hilsenrath est très connu pour ses romans sur l'Holocauste, toujours écrit avec justesse, sans prise de position ni pathos, où il raconte seulement la vérité. Ce roman c'est raconter le ghetto et la nuit qui l'entoure. Une nuit sans fin, où le jour n'arrive qu'à la réouverture du ghetto à la fin de la guerre... Un gros bébé qui est un cri à la Vie, un poème en prose sombre mais sublime, avec une pointe d'espoir et un humour décalé, toujours.
Edgar Hilsenrath est très connu pour ses romans sur l'Holocauste, toujours écrit avec justesse, sans prise de position ni pathos, où il raconte seulement la vérité. Ce roman c'est raconter le ghetto et la nuit qui l'entoure. Une nuit sans fin, où le jour n'arrive qu'à la réouverture du ghetto à la fin de la guerre... Un gros bébé qui est un cri à la Vie, un poème en prose sombre mais sublime, avec une pointe d'espoir et un humour décalé, toujours.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

4.6/5
sur 5 notes dont 2 avis lecteurs
De la lumière dans les ténèbres ?
MON DIEU QUEL TEXTE! Largement inspiré de son expérience dans un ghetto ukrainien, Hilsenrath nous raconte la lutte d'un homme pour la survie au sein d'une ville dévastée, ou le couperet de la mort tombe aussi vite que la nuit. Dormir et manger : voilà ce qui occupe Ranek à plein temps, dans ce monde régit par la peur et les besoins élémentaires. Un récit qui interroge la sombre condition humaine, où parfois pointent des notes de lumière. BOULEVERSANT. Guillaume
MON DIEU QUEL TEXTE! Largement inspiré de son expérience dans un ghetto ukrainien, Hilsenrath nous raconte la lutte d'un homme pour la survie au sein d'une ville dévastée, ou le couperet de la mort tombe aussi vite que la nuit. Dormir et manger : voilà ce qui occupe Ranek à plein temps, dans ce monde régit par la peur et les besoins élémentaires. Un récit qui interroge la sombre condition humaine, où parfois pointent des notes de lumière. BOULEVERSANT. Guillaume
  • culte
  • ghetto
  • Ukraine
"Nuit"
Suite à la publication de ma dernière chronique concernant le magnifique « Moi, Jean Gabin », de Goliarda Sapienza, j’ai été extrêmement surpris de recevoir plusieurs messages, notamment sur les réseaux sociaux (Twitter, Facebook et Google+), me demandant des précisions sur Edgar Hilsenrath, et principalement une chronique du roman qui me semblait le plus emblématique de cet auteur pour beaucoup très méconnu. Effectivement, j’avoue vous avoir un peu mis l’eau à la bouche, et il est donc de mon devoir de vous combler, vous qui lisez si fidèlement mes lignes ! Pour mémoire, je vous rappelle que les éditions Attila se sont lancées depuis un peu plus de trois ans dans l’édition, voire réédition, et surtout, la traduction des œuvres complètes de cet auteur allemand immense. La première parution aura été « Fuck America », puis « Le Nazi et le Barbier ». En 2012, nous avons pu, et ce pour la première fois en France, nous plonger dans « Nacht », « Nuit », à mon avis son chef-d’œuvre, et que j’ai, donc, choisi de vous chroniquer. Premier roman d’Edgar Hilsenrath (Troisième roman paru aux éditions Attila), « Nuit » aura nécessité huit années d’écriture et de réécriture inlassable, puis, fut à plusieurs reprises, refusé par les éditeurs, retiré de la vente, tant la crudité, la violence du texte était pour eux choquante, indécente. En effet, ce qui caractérise « Nuit », c’est l’hyper-réalisme de son style dans lequel l’humanité n’a plus sa place, plus aucune place… « Nuit » nous plonge... La suite sur http://livredelire.com/2012/11/26/nuit-de-edgar-hilsenrath/
Suite à la publication de ma dernière chronique concernant le magnifique « Moi, Jean Gabin », de Goliarda Sapienza, j’ai été extrêmement surpris de recevoir plusieurs messages, notamment sur les réseaux sociaux (Twitter, Facebook et Google+), me demandant des précisions sur Edgar Hilsenrath, et principalement une chronique du roman qui me semblait le plus emblématique de cet auteur pour beaucoup très méconnu. Effectivement, j’avoue vous avoir un peu mis l’eau à la bouche, et il est donc de mon devoir de vous combler, vous qui lisez si fidèlement mes lignes ! Pour mémoire, je vous rappelle que les éditions Attila se sont lancées depuis un peu plus de trois ans dans l’édition, voire réédition, et surtout, la traduction des œuvres complètes de cet auteur allemand immense. La première parution aura été « Fuck America », puis « Le Nazi et le Barbier ». En 2012, nous avons pu, et ce pour la première fois en France, nous plonger dans « Nacht », « Nuit », à mon avis son chef-d’œuvre, et que j’ai, donc, choisi de vous chroniquer. Premier roman d’Edgar Hilsenrath (Troisième roman paru aux éditions Attila), « Nuit » aura nécessité huit années d’écriture et de réécriture inlassable, puis, fut à plusieurs reprises, refusé par les éditeurs, retiré de la vente, tant la crudité, la violence du texte était pour eux choquante, indécente. En effet, ce qui caractérise « Nuit », c’est l’hyper-réalisme de son style dans lequel l’humanité n’a plus sa place, plus aucune place… « Nuit » nous plonge... La suite sur http://livredelire.com/2012/11/26/nuit-de-edgar-hilsenrath/
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  • Terrifiant
  • Bouleversant
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