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Nous les expulsés d'Alsace Lorraine
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- Nombre de pages640
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids1.2 kg
- Dimensions17,0 cm × 24,0 cm × 4,0 cm
- ISBN978-2-36747-113-6
- EAN9782367471136
- Date de parution24/06/2025
- ÉditeurYoran Embanner
Résumé
A leur arrivée en "Alsace-Lorraine" en novembre 1918, les Français effectuèrent aussitôt un classement ethnique de la population. Etre né en Alsace ou dans l'ancien département de la Moselle, y habiter depuis des décennies, y avoir fondé une famille. Avoir contribué à la prospérité de l'Elsass-Lothringen n'était d'aucune protection pour ceux qui avaient le malheur d'avoir des parents nés outre-Rhin.
130 000 personnes au bas mot, dont des Alsaciens-Mosellans germanophiles ou supposés tels, furent expulsés manu militari dès décembre 1918, en quelques jours, voire en quelques heures, avec de maigres bagages, alors même que l'article 6 de la Convention d'armistice du 11 novembre, signée par la France, stipulait que toute évacuation des habitants était interdite. Grâce à la traduction de nombreux récits de souvenirs, inédits pour la plupart, et à celle d'une centaine de courriers originaux d'époque issus des archives allemandes, il est enfin devenu possible de revivre du point de vue de la population civile "vieille allemande" établie tant en Alsace qu'en Moselle, l'éphémère révolution de novembre, les festivités liées à l'arrivée des troupes françaises et surtout le drame humain des expulsions qui suivirent
130 000 personnes au bas mot, dont des Alsaciens-Mosellans germanophiles ou supposés tels, furent expulsés manu militari dès décembre 1918, en quelques jours, voire en quelques heures, avec de maigres bagages, alors même que l'article 6 de la Convention d'armistice du 11 novembre, signée par la France, stipulait que toute évacuation des habitants était interdite. Grâce à la traduction de nombreux récits de souvenirs, inédits pour la plupart, et à celle d'une centaine de courriers originaux d'époque issus des archives allemandes, il est enfin devenu possible de revivre du point de vue de la population civile "vieille allemande" établie tant en Alsace qu'en Moselle, l'éphémère révolution de novembre, les festivités liées à l'arrivée des troupes françaises et surtout le drame humain des expulsions qui suivirent
A leur arrivée en "Alsace-Lorraine" en novembre 1918, les Français effectuèrent aussitôt un classement ethnique de la population. Etre né en Alsace ou dans l'ancien département de la Moselle, y habiter depuis des décennies, y avoir fondé une famille. Avoir contribué à la prospérité de l'Elsass-Lothringen n'était d'aucune protection pour ceux qui avaient le malheur d'avoir des parents nés outre-Rhin.
130 000 personnes au bas mot, dont des Alsaciens-Mosellans germanophiles ou supposés tels, furent expulsés manu militari dès décembre 1918, en quelques jours, voire en quelques heures, avec de maigres bagages, alors même que l'article 6 de la Convention d'armistice du 11 novembre, signée par la France, stipulait que toute évacuation des habitants était interdite. Grâce à la traduction de nombreux récits de souvenirs, inédits pour la plupart, et à celle d'une centaine de courriers originaux d'époque issus des archives allemandes, il est enfin devenu possible de revivre du point de vue de la population civile "vieille allemande" établie tant en Alsace qu'en Moselle, l'éphémère révolution de novembre, les festivités liées à l'arrivée des troupes françaises et surtout le drame humain des expulsions qui suivirent
130 000 personnes au bas mot, dont des Alsaciens-Mosellans germanophiles ou supposés tels, furent expulsés manu militari dès décembre 1918, en quelques jours, voire en quelques heures, avec de maigres bagages, alors même que l'article 6 de la Convention d'armistice du 11 novembre, signée par la France, stipulait que toute évacuation des habitants était interdite. Grâce à la traduction de nombreux récits de souvenirs, inédits pour la plupart, et à celle d'une centaine de courriers originaux d'époque issus des archives allemandes, il est enfin devenu possible de revivre du point de vue de la population civile "vieille allemande" établie tant en Alsace qu'en Moselle, l'éphémère révolution de novembre, les festivités liées à l'arrivée des troupes françaises et surtout le drame humain des expulsions qui suivirent