Une fois n'est pas coutume, le nouveau roman d'Olivier Norek n'est pas un polar mais un roman historique dont le sujet est un événement peu connu de la Seconde Guerre Mondiale, l'invasion de la Finlande par l'Union soviétique.
Il s'intéresse notamment à un jeune paysan, Simo, qui va devenir le sniper le plus dangereux de l'armée finlandaise, à tel point que les soldats russes le surnommeront la « Mort blanche ».
Basé sur une solide documentation, Les guerriers de l'hiver est la nouvelle pépite de l'excellent Olivier Norek.
Les deux lettres ouvertes de Günther Anders adressées au fils d'Adolf Eichmann constituent un petit traité, avec mode d'emploi, sur la condition humaine...
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Les deux lettres ouvertes de Günther Anders adressées au fils d'Adolf Eichmann constituent un petit traité, avec mode d'emploi, sur la condition humaine aujourd'hui, considérée sous l'angle d'une catastrophe à répétition, qui entraîne l'obsolescence toujours croissante de l'humain lui-même. L'homme apparaît ici, de nouveau, comme le détenteur d'une capacité de production infiniment supérieure à sa capacité de représentation, et tout aussi bien à sa capacité de sentir. Dans ce contexte, l'idée même de responsabilité se trouve profondément atteinte ou profondément pervertie, de sorte que nous sommes tous, d'une manière ou d'une autre, des enfants d'Eichmann. Plus exactement, nous sommes tous devant un choix comparable à celui auquel Günther Anders confronte le destinataire de ses deux lettres : le choix de la continuité ou de la rupture. Un choix d'autant plus urgent que se réduit de jour en jour la marge de jeu dont dispose l'humain dans le monde tel qu'il devient.
Günther Anders (Breslau 1902-Vienne 1992) est l'auteur de Die Antiquiertheit des Menschen (L'Obsolescence de l'homme), 1980. De la bombe et de notre aveuglement face à l'apocalypse, paru en français en 1995, est une partie de l'ouvrage précédent.