Notice historique sur la commune de Saint-Bonnet-le-Courreau - Grand Format

M Prost

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Résumé

La commune de Saint-Bonnet-le-Courreau est appelée ainsi, du nom de son patron et de celui d'un village. Elle était désignée jadis comme bourg et grande paroisse dans le Forez, et quand celui-ci fut réuni à la couronne, elle fut soumise à la juridiction des châtelains de Châtelneuf. Au milieu du XVIe siècle, le bourg ne comptait que dix maisons, qui toutes rappellent quelques souvenirs. La noble dame de Chazellet montait, dit-on, sur la tour qui surplombait sa demeure pour voir au loin si ses manants étaient bien au travail.
La maison de la Frairie fut édifiée en 1544 par le seigneur de Grandris, qui concéda aux habitants des villages éloignés le droit de s'y retirer le dimanche et les jours fériés ; chacun y apportait sa nourriture et, après les offices, le repas était pris en commun, à la manière des Agapes des premiers chrétiens. En 1562, Arthaud d'Apchon se mit à la tête d'un parti de catholiques et résolut de chasser des campagnes alentour les bandes de huguenots.
Mais leurs actions ne constituèrent qu'un faible obstacle aux excès du fanatisme sanguinaire des compagnies du baron des Adrets, qui n'hésitèrent pas à s'attaquer aux malheureux qui tentaient de protéger leur église et à se livrer aux pires actes de profanation. A ces troubles religieux se joignit le fléau de la peste. Au cours des années 1631 et 1632, un tiers de la population en fut victime, les corps des malades demeurant souvent sans sépulture, faute de volontaires prêts à se dévouer à ce dangereux travail.
Vint ensuite la Révolution. Un vent de panique souffla alors sur les villageois, chacun racontant des choses absurdes que la frayeur grossissait à tout instant. Les esprits furent si troublés que les habitants se réfugièrent dans les bois de Chavanne. Les libertins enhardis par l'ivresse brisèrent, notamment, la statue qui surmontait la fontaine de Saint-Barthélemy, près de laquelle, trois fois par an, des femmes trop crédules emmenaient leurs enfants atteints d'infirmité.
Dans les temps plus reculés, une vieille chronique rapporte la triste histoire de Gertrude, fille du seigneur de Grandris, Trécisse et Colombette. Douée de toutes les qualités du coeur et de l'esprit, la jeune beauté fut assassinée par messire du Mas en Mournand, fou de jalousie, le jour même de ses noces avec le compagnon des jeux de son enfance. On prétend aussi, que pendant une année de disette, un seigneur de Vaugirard distribua aux malheureux toutes les récoltes qu'il avait entassées dans ses greniers.
Le roi lui octroya alors le droit de mettre trois épis de blé sur son blason, en mémoire des bienfaits qu'il avait répandus dans le pays.

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