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féminisme
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viol
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reconstruction
Nous sommes en 1978, Myriam est une lycéenne plutôt "banale", qui a de bons résultats, une meilleure amie, une vie sociale... Lors d'une fête où elle n'aurait pas dû se trouver, elle rencontre un jeune homme qui semble intéressé par elle et qui souhaite la revoir. Le fameux rendez-vous arrive et tout se passe bien, jusqu'au moment où cela dérape. Lorsqu'il l'invite à entrer chez lui, n'y voyant aucune arrière-pensée, elle accepte. Mais dans l'appartement elle est vite dépassée, elle a beau refuser de s'offrir à lui, il ne l'écoute pas et la viole...
Après la honte, la
peur d'être enceinte, et la crainte de se confier, elle n'y tient plus et en parle à ses parents, puis à sa meilleure amie. Seulement, elle ne reçoit aucun soutien de sa famille, qui la tient pour responsable de ce qui lui arrive, et son amie s'éloignera d'elle subtilement d'elle sans lui offrir aucun réconfort. Au comble du désespoir, elle observe dans son lycée un mouvement se construire, des affiches et des tracts féministes circuler. Myriam commence à y voir de l'espoir. En parallèle, les procès d'Aix, dont la défense des victimes est assurée par l'avocate Gisèle Halimi provoque un réel changement pour les femmes. Les mots sont lâchés, c'est un procès pour viol. Myriam va alors avoir le courage de se battre pour son intégrité, pour rétablir la vérité, et pour parvenir à se reconstruire après le traumatisme.
À mon sens, "Nos corps jugés" est une lecture très importante, car elle permet de montrer quelles avancées ont été faites pour les droits des femmes. Ce roman est capital également parce qu'il montre la manière dont les femmes étaient traitées et jugées dans une France totalement misogyne. Catherine Cuenca nous donne une vision de la souffrance qu'ont dû endurer certaines jeunes filles à cause de cette société. Aujourd'hui, on pourrait croire que les choses ont évolués, mais est-ce suffisant ? Ne reste-t-il pas encore beaucoup de chemin à parcourir ?
Nos corps, nos choix, nos libertés
Nous sommes en 1978, Myriam est une lycéenne plutôt "banale", qui a de bons résultats, une meilleure amie, une vie sociale... Lors d'une fête où elle n'aurait pas dû se trouver, elle rencontre un jeune homme qui semble intéressé par elle et qui souhaite la revoir. Le fameux rendez-vous arrive et tout se passe bien, jusqu'au moment où cela dérape. Lorsqu'il l'invite à entrer chez lui, n'y voyant aucune arrière-pensée, elle accepte. Mais dans l'appartement elle est vite dépassée, elle a beau refuser de s'offrir à lui, il ne l'écoute pas et la viole...
Après la honte, la peur d'être enceinte, et la crainte de se confier, elle n'y tient plus et en parle à ses parents, puis à sa meilleure amie. Seulement, elle ne reçoit aucun soutien de sa famille, qui la tient pour responsable de ce qui lui arrive, et son amie s'éloignera d'elle subtilement d'elle sans lui offrir aucun réconfort. Au comble du désespoir, elle observe dans son lycée un mouvement se construire, des affiches et des tracts féministes circuler. Myriam commence à y voir de l'espoir. En parallèle, les procès d'Aix, dont la défense des victimes est assurée par l'avocate Gisèle Halimi provoque un réel changement pour les femmes. Les mots sont lâchés, c'est un procès pour viol. Myriam va alors avoir le courage de se battre pour son intégrité, pour rétablir la vérité, et pour parvenir à se reconstruire après le traumatisme.
À mon sens, "Nos corps jugés" est une lecture très importante, car elle permet de montrer quelles avancées ont été faites pour les droits des femmes. Ce roman est capital également parce qu'il montre la manière dont les femmes étaient traitées et jugées dans une France totalement misogyne. Catherine Cuenca nous donne une vision de la souffrance qu'ont dû endurer certaines jeunes filles à cause de cette société. Aujourd'hui, on pourrait croire que les choses ont évolués, mais est-ce suffisant ? Ne reste-t-il pas encore beaucoup de chemin à parcourir ?