Comment être, lorsque l'on est sans identité ? Qui est G ? La petite fille porte un nom, Gemma, dur comme une pierre précieuse ; elle vit à Boston - le Boston dans les années cinquante - dans une famille d'intellectuels bourgeois. Elle a un frère, un père et une mère distants, avec lesquels nulle communication n'est possible. Eux aussi sont souvent désignés par leur seule initiale. " Sans vérité ni possessions ", G fuit d'abord la maison familiale pour découvrir qui elle est et ce qu'elle est. Le foyer, déjà déserté par le frère pour cause d' "allergie ", le sera également plus tard par la mère, qui retournera en Italie à ses origines.
Quel est le sens de la vie ? " Quand tu auras trouvé la réponse, garde-la pour toi ", dit le père à son fils. Lancée dans sa quête existentielle, G quant à elle choisit un temps l'errance, le militantisme politique aux côtés des Noirs (c'est alors l'époque de la marche sur Washington), se jette dans des amours destructrices. Profitant de sa couleur mate de sa peau, elle se fait passer pour métisse. Quand sa supercherie est percée à jour, elle sombre dans l'alcool, se laisse glisser jusqu'à la lisière de la folie. Aux dernières lignes du roman, neuve et dépouillée de tout, G part pour une destination inconnue, poursuivant ou recommençant, " avec un nom nouveau et nouveau but ", sa recherche d'elle-même.
Comment être, lorsque l'on est sans identité ? Qui est G ? La petite fille porte un nom, Gemma, dur comme une pierre précieuse ; elle vit à Boston - le Boston dans les années cinquante - dans une famille d'intellectuels bourgeois. Elle a un frère, un père et une mère distants, avec lesquels nulle communication n'est possible. Eux aussi sont souvent désignés par leur seule initiale. " Sans vérité ni possessions ", G fuit d'abord la maison familiale pour découvrir qui elle est et ce qu'elle est. Le foyer, déjà déserté par le frère pour cause d' "allergie ", le sera également plus tard par la mère, qui retournera en Italie à ses origines.
Quel est le sens de la vie ? " Quand tu auras trouvé la réponse, garde-la pour toi ", dit le père à son fils. Lancée dans sa quête existentielle, G quant à elle choisit un temps l'errance, le militantisme politique aux côtés des Noirs (c'est alors l'époque de la marche sur Washington), se jette dans des amours destructrices. Profitant de sa couleur mate de sa peau, elle se fait passer pour métisse. Quand sa supercherie est percée à jour, elle sombre dans l'alcool, se laisse glisser jusqu'à la lisière de la folie. Aux dernières lignes du roman, neuve et dépouillée de tout, G part pour une destination inconnue, poursuivant ou recommençant, " avec un nom nouveau et nouveau but ", sa recherche d'elle-même.