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Cette poésie " pauvre " est mécanique, prosaïque, enfantine et infantile, érotique, ou plutôt sexuelle, grammaticalement sexuelle même - comme l'évoque le titre d'une section, " Copules ", terme de linguistique renvoyant à des liens plus charnels - brute, alogique, simple, humaine et animale... et par conséquent immédiatement cri-tique (sans passer par l'énonciation). Les ressorts y sont mis à nu, ils affleurent grâce aux jeux poétiques de désenfumage de la poésie elle-même.
Recueil de partitions, micro-drames, comptines, saynètes, numéros (comme au cabaret ou au cirque), chansons, etc. , nique peut aussi se lire comme le troisième volet d'un triptyque " organo-mécanique ", après Traités et vanités (Le Grand Os, 2009) et méca (Le Cadran Ligné, 2016).