Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Si le concept de vérité chez Nietzsche a fait couler beaucoup d'encre, on ne peut en dire autant de sa vertu de vérité, sa probité. Pourtant Nietzsche...
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Livré chez vous entre le 28 septembre et le 4 octobre
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Résumé
Si le concept de vérité chez Nietzsche a fait couler beaucoup d'encre, on ne peut en dire autant de sa vertu de vérité, sa probité. Pourtant Nietzsche lui-même répète que sa probité constitue une nouvelle vertu, qui le distingue parmi les philosophes. Il y voit même un titre de gloire posthume. Au sein d'une discipline où l'on fait profession de la vérité, une telle prétention a de quoi surprendre. Nietzsche serait-il plus philosophe que les philosophes ? L'intérêt que suscite cette question dépasse le cadre des simples " études nietzschéennes ". En se réclamant d'un souci sans précédent pour la vérité tout en étant un virulent critique de la notion, Nietzsche incarne le premier cette ambivalence qui forme désormais le lot du penseur d'aujourd'hui. Ce penseur dont la réflexion, rendue timide par les assauts de la déconstruction et du relativisme, porte le plus souvent en elle-même les éléments de sa propre remise en question. Ainsi en allait-il déjà de la pensée nietzschéenne. Ses interprètes plus rigoureux sont embêtés par son " surhomme " et son " éternel retour ", ses plus romantiques le sont par sa lucidité impitoyable, et Nietzsche l'était par les deux. C'est un témoignage de sa probité qu'il n'ait pas cherché à cacher cette contradiction intérieure. Pour notre époque, il s'agit aussi d'une de ses plus précieuses leçons : paradoxalement, celui qu'on a souvent, et bien hâtivement, qualifié d'" irrationaliste " ou d'" esthète " nous montre comment la crise de la vérité ne signe ni la mort de la sagesse ni celle de la rigueur et de la lucidité philosophiques. Au contraire - qui l'eût cru ? -, peut-être qu'une nouvelle éthique de la pensée se dessine ici.
Sommaire
LA MAUVAISE CONSCIENCE ET L'ORIGINE DE LA PROBITE
La décadence comme dispositif de pouvoir
DE LA VERACITE A LA PROBITE
La probité ou la vertu nietzschéenne
LA PROBITE ET LE DISCOURS PHILOSOPHIQUE
La probité comme auto-épreuve de la pensée
NIETZSCHE AU TRIBUNAL DE SA PROBITE
Le discours philosophique et le problème de l'affirmation