Nicolas Grunitzky (1913-1969). Le nationaliste trop prudent ou l'homme de la France ?

Par : Koffi Nutefé Tsigbe, Komlan Kouzan
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  • Nombre de pages156
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.2 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 0,1 cm
  • ISBN978-2-343-19427-1
  • EAN9782343194271
  • Date de parution03/04/2020
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Le présent ouvrage part d'un constat. En effet, bien qu'ayant été premier Ministre (1956-1958), puis président de la République Togolaise (1963-1967), Nicolas Grunitzky semble effacé de la mémoire collective des Togolais. En dehors des membres de sa famille biologique, de la rue baptisée en son nom à Lomé, de sa tombe jouxtant la mairie de la ville d'Atakpamé et de sa photo qu'on expose pompeusement à la place de l'indépendance et au rond-point de l'ancienne Fontaine lumineuse à la date anniversaire de la célébration de la fête de l'indépendance du Togo (le 27 avril 1960), l'homme semble soigneusement jeté aux oubliettes.
Est-ce à dire qu'il n'est pas suffisamment rentré au panthéon de l'histoire nationale ou bien cette réalité est le fruit d'une volonté politique de ne pas suffisamment lever le voile sur l'homme qu'il fut et ce qu'il a réussi à apporter au développement du Togo ? Il est difficile de l'affirmer. L'objectif de cet ouvrage est de contribuer, d'une part, à sortir le personnage de l'oubli, et à se positions, d'autre part, relativement à un certain débat qui fait de Nicolas Grunitzky un anti-nationaliste ne privilégiant que les intérêts français au Togo.
Le présent ouvrage part d'un constat. En effet, bien qu'ayant été premier Ministre (1956-1958), puis président de la République Togolaise (1963-1967), Nicolas Grunitzky semble effacé de la mémoire collective des Togolais. En dehors des membres de sa famille biologique, de la rue baptisée en son nom à Lomé, de sa tombe jouxtant la mairie de la ville d'Atakpamé et de sa photo qu'on expose pompeusement à la place de l'indépendance et au rond-point de l'ancienne Fontaine lumineuse à la date anniversaire de la célébration de la fête de l'indépendance du Togo (le 27 avril 1960), l'homme semble soigneusement jeté aux oubliettes.
Est-ce à dire qu'il n'est pas suffisamment rentré au panthéon de l'histoire nationale ou bien cette réalité est le fruit d'une volonté politique de ne pas suffisamment lever le voile sur l'homme qu'il fut et ce qu'il a réussi à apporter au développement du Togo ? Il est difficile de l'affirmer. L'objectif de cet ouvrage est de contribuer, d'une part, à sortir le personnage de l'oubli, et à se positions, d'autre part, relativement à un certain débat qui fait de Nicolas Grunitzky un anti-nationaliste ne privilégiant que les intérêts français au Togo.