Newton, le masculin photographique

Par : Paul Ardenne

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  • Nombre de pages193
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.31 kg
  • Dimensions12,8 cm × 18,6 cm × 1,7 cm
  • ISBN979-10-95454-50-2
  • EAN9791095454502
  • Date de parution02/06/2022
  • CollectionDissidents
  • ÉditeurLouison éditions

Résumé

Que reste-t-il de l'oeuvre de Helmut Newton, le plus célèbre des photographes du corps féminin ? Jusqu'à sa mort, en 2004, il fit scandale avec ses nus provocateurs et fétichisés, ses mises en scène fantasmées de bordel pour riches et son assujettissement à une esthétique glamour subtilement poussée aux limites du vulgaire. Mais le temps a passé, l'oeil s'est habitué aux images équivoques, la pornographie s'est banalisée.
Fin de l'histoire ? On discerne mieux, à présent, quel héritage nous laisse le théâtre iconographique de Newton, riche de sa légion de femmes invariablement dominatrices : le portrait en creux d'une masculinité sûre de ses repères, d'avant le "trouble dans le genre", telle que la modernité finissante en écrit le récit non encore biaisé de toutes parts. La fin d'un temps. Newton, plus qu'il ne photographie des femmes, scénographie les jeux complexes de la virilité avec son sujet d'élection et de toujours, la femme servie sur un plateau, rendue disponible, nécessaire, malléable, utile.
Cette pratique ostensiblement masculine de l'art n'est pas ennemie de la féminité. Amie-ennemie et complice-maîtresse, elle célèbre le féminin pour mieux garantir et réassurer le masculin, assumé, en dépit des apparences, comme une position de force.
Que reste-t-il de l'oeuvre de Helmut Newton, le plus célèbre des photographes du corps féminin ? Jusqu'à sa mort, en 2004, il fit scandale avec ses nus provocateurs et fétichisés, ses mises en scène fantasmées de bordel pour riches et son assujettissement à une esthétique glamour subtilement poussée aux limites du vulgaire. Mais le temps a passé, l'oeil s'est habitué aux images équivoques, la pornographie s'est banalisée.
Fin de l'histoire ? On discerne mieux, à présent, quel héritage nous laisse le théâtre iconographique de Newton, riche de sa légion de femmes invariablement dominatrices : le portrait en creux d'une masculinité sûre de ses repères, d'avant le "trouble dans le genre", telle que la modernité finissante en écrit le récit non encore biaisé de toutes parts. La fin d'un temps. Newton, plus qu'il ne photographie des femmes, scénographie les jeux complexes de la virilité avec son sujet d'élection et de toujours, la femme servie sur un plateau, rendue disponible, nécessaire, malléable, utile.
Cette pratique ostensiblement masculine de l'art n'est pas ennemie de la féminité. Amie-ennemie et complice-maîtresse, elle célèbre le féminin pour mieux garantir et réassurer le masculin, assumé, en dépit des apparences, comme une position de force.
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