Neurosciences et droit pénal. Le cerveau dans le prétoire

Par : Peggy Larrieu

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  • Nombre de pages294
  • PrésentationBroché
  • Poids0.355 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 2,3 cm
  • ISBN978-2-343-06383-6
  • EAN9782343063836
  • Date de parution15/05/2015
  • CollectionLe droit aujourd'hui
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

A l'heure actuelle, les données des neurosciences bénéficient d'un intérêt grandissant en matière pénale, à travers ce qu'il est convenu d'appeler le "neurodroit". De manière générale, le système judiciaire peut faire appel aux sciences du cerveau à des fins préventives (déterminer la dangerosité d'un individu), répressives (confondre le coupable), ou thérapeutiques (soigner le coupable). Cependant, si les applications des neurosciences peuvent contribuer à la prévention et à la répression du phénomène criminel, ne risquent-elles pas, à plus ou moins long terme, de bouleverser les principes fondamentaux de la justice et du droit ? Il convient en effet de prendre garde au risque de détournement des neurosciences au service d'une justice utopique, sous-tendue par l'idéologie sécuritaire ambiante, qui pourrait s'avérer préjudiciable pour les droits et libertés de la personne humaine.
Car, derrière ces applications, peut se dissimuler le spectre d'une justice thérapeutique, d'une justice déshumanisée.
A l'heure actuelle, les données des neurosciences bénéficient d'un intérêt grandissant en matière pénale, à travers ce qu'il est convenu d'appeler le "neurodroit". De manière générale, le système judiciaire peut faire appel aux sciences du cerveau à des fins préventives (déterminer la dangerosité d'un individu), répressives (confondre le coupable), ou thérapeutiques (soigner le coupable). Cependant, si les applications des neurosciences peuvent contribuer à la prévention et à la répression du phénomène criminel, ne risquent-elles pas, à plus ou moins long terme, de bouleverser les principes fondamentaux de la justice et du droit ? Il convient en effet de prendre garde au risque de détournement des neurosciences au service d'une justice utopique, sous-tendue par l'idéologie sécuritaire ambiante, qui pourrait s'avérer préjudiciable pour les droits et libertés de la personne humaine.
Car, derrière ces applications, peut se dissimuler le spectre d'une justice thérapeutique, d'une justice déshumanisée.