Coup de coeur

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  • Nombre de pages54
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.06 kg
  • Dimensions11,0 cm × 17,8 cm × 0,7 cm
  • ISBN978-2-7578-8310-5
  • EAN9782757883105
  • Date de parution02/01/2020
  • CollectionPoints
  • ÉditeurPoints

Résumé

La langue épurée de Maxence Fermine dans un conte initiatique aux confins du Japon du XIXe siècle. A la fin du XIXe siècle, au Japon, le jeune Yuko s'adonne à l'art difficile du haïku. Afin de parfaire sa maîtrise, il décide de se rendre dans le sud du pays, auprès d'un maître avec lequel il se lie d'emblée, sans qu'on sache lequel des deux apporte le plus à l'autre. Dans cette relation faite de respect, de silence et de signes, l'image obsédante d'une femme disparue dans les neiges réunira les deux hommes.
Dans une langue concise et blanche, Maxence Fermine cisèle une histoire où la beauté et l'amour ont la fulgurance du haïku. On y trouve aussi le portrait d'un Japon raffiné où, entre violence et douceur, la tradition s'affronte aux forces de la vie. "Pour Mozart la vraie musique est entre les notes, chez Fermine, elle est dans les mots". Le Nouvel Observateur Maxence Fermine est né en 1968 à Albertville.
Après avoir vécu à Paris et en Tunisie - où il a travaillé dans un bureau d'études -, il vit aujourd'hui en Haute-Savoie. Il est notamment l'auteur du Violon noir , disponible en Points. Ses romans sont traduits dans de nombreux pays dont l'Italie, où il rencontre un grand succès.
La langue épurée de Maxence Fermine dans un conte initiatique aux confins du Japon du XIXe siècle. A la fin du XIXe siècle, au Japon, le jeune Yuko s'adonne à l'art difficile du haïku. Afin de parfaire sa maîtrise, il décide de se rendre dans le sud du pays, auprès d'un maître avec lequel il se lie d'emblée, sans qu'on sache lequel des deux apporte le plus à l'autre. Dans cette relation faite de respect, de silence et de signes, l'image obsédante d'une femme disparue dans les neiges réunira les deux hommes.
Dans une langue concise et blanche, Maxence Fermine cisèle une histoire où la beauté et l'amour ont la fulgurance du haïku. On y trouve aussi le portrait d'un Japon raffiné où, entre violence et douceur, la tradition s'affronte aux forces de la vie. "Pour Mozart la vraie musique est entre les notes, chez Fermine, elle est dans les mots". Le Nouvel Observateur Maxence Fermine est né en 1968 à Albertville.
Après avoir vécu à Paris et en Tunisie - où il a travaillé dans un bureau d'études -, il vit aujourd'hui en Haute-Savoie. Il est notamment l'auteur du Violon noir , disponible en Points. Ses romans sont traduits dans de nombreux pays dont l'Italie, où il rencontre un grand succès.

Avis libraires
Commentaires laissés par les libraires

2 Coups de cœur
de nos libraires
Maxime A. - 2Decitre Part-Dieu
4/5
Très joli
Les trente premières pages sont sublimes, à couper le souffle. Le roman est très bref et dévore en moins d'une heure, il transpire un amour inconditionnelle de la sagesse et de la poésie nippone, on croirait se balader dans une estampe de soie. Seul défaut, les scènes de sexe crues et brutales qui témoignent d'un imaginaire amoureux daté (même si référencé lui aussi dans l'art japonais) qui viennent tâcher d'un sang impur la neige immaculée du reste.
Les trente premières pages sont sublimes, à couper le souffle. Le roman est très bref et dévore en moins d'une heure, il transpire un amour inconditionnelle de la sagesse et de la poésie nippone, on croirait se balader dans une estampe de soie. Seul défaut, les scènes de sexe crues et brutales qui témoignent d'un imaginaire amoureux daté (même si référencé lui aussi dans l'art japonais) qui viennent tâcher d'un sang impur la neige immaculée du reste.
FabienDecitre Part-Dieu
5/5
Neige
Yuko veut "apprendre à regarder passer le temps", devenir un maître du haïku. Il est fasciné par la neige, pour lui elle "est un poème. Un poème qui tombe des nuages en flocons blancs et légers". Sa quête l'entraîne vers les montagnes, et l'apprentissage du vieux maître Soseki. En chemin la vision d'une femme prise dans la glace le marque profondément. Un second mouvement nous conte l'histoire d'amour que vécurent Soseki et Neige : "l'amour est bien le plus difficile des arts. Et écrire, danser, composer, peindre, c'est la même chose qu'aimer. C'est du funambulisme. Le plus difficile, c'est d'avancer sans tomber". Une troisième partie sert d'épilogue et de conclusion à la quête de Yuko. L'écriture du roman est en lui-même une recherche de l'épure, avec très peu de moyens, il cherche à représenter l'impalpable. L'aveuglement y devient clairvoyance, la légèreté et la chute président à une valse entre l'amour, la mort et le pouvoir de la création. L'écriture du haïku devenant un moyen de suspendre le temps. "Il y a deux sortes de gens. Il y a ceux qui vivent, jouent et meurent. Et il y a ceux qui ne font jamais rien d'autre que se tenir en équilibre sur l'arête de la vie. Il y a les acteurs. Et il y a les funambules". Les estampes qui accompagnent le texte sont magnifique de simplicité.
Yuko veut "apprendre à regarder passer le temps", devenir un maître du haïku. Il est fasciné par la neige, pour lui elle "est un poème. Un poème qui tombe des nuages en flocons blancs et légers". Sa quête l'entraîne vers les montagnes, et l'apprentissage du vieux maître Soseki. En chemin la vision d'une femme prise dans la glace le marque profondément. Un second mouvement nous conte l'histoire d'amour que vécurent Soseki et Neige : "l'amour est bien le plus difficile des arts. Et écrire, danser, composer, peindre, c'est la même chose qu'aimer. C'est du funambulisme. Le plus difficile, c'est d'avancer sans tomber". Une troisième partie sert d'épilogue et de conclusion à la quête de Yuko. L'écriture du roman est en lui-même une recherche de l'épure, avec très peu de moyens, il cherche à représenter l'impalpable. L'aveuglement y devient clairvoyance, la légèreté et la chute président à une valse entre l'amour, la mort et le pouvoir de la création. L'écriture du haïku devenant un moyen de suspendre le temps. "Il y a deux sortes de gens. Il y a ceux qui vivent, jouent et meurent. Et il y a ceux qui ne font jamais rien d'autre que se tenir en équilibre sur l'arête de la vie. Il y a les acteurs. Et il y a les funambules". Les estampes qui accompagnent le texte sont magnifique de simplicité.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

4.5/5
sur 33 notes dont 5 avis lecteurs
Fable poétique sur l'art et la création, à la manière japonaise
En 1884, le jeune Japonais Yuko, dix-sept ans, repousse les propositions de carrière avancées par son père pour leur préférer la poésie, qu’il décline inlassablement sur le thème de la neige. Afin de parfaire son art, encore trop « blanc » malgré sa déjà grande maîtrise, Yuko décide de traverser le pays pour recueillir l’enseignement d’un grand maître aujourd’hui très âgé. Les deux hommes vont se découvrir plus d’affinités que prévu : alors que l’un cherche à donner des couleurs à son art, l’autre s’avère à la recherche d’une pureté plus immaculée dans ses créations. Mais ce qui les rapproche tout à fait est leur amour pour une même femme, l’ex-épouse du maître morte dans ses jeunes années, idéal éternellement inaccessible. Ce bref récit se lit comme un poème, non pas un de ces haïkus en trois vers et dix-sept syllabes, mais une jolie fable onirique et symbolique, délicatement et esthétiquement ciselée à la manière japonaise. Il s’agit d’une réflexion sur l’art et la création, infinie recherche du mirage de la perfection, précaire équilibre entre technique et émotion, perpétuelle prise de risque qui fait de l’artiste l’éternel courtisan d’une inspiration funambule : il n’est point d’art sans muse, sans amour ni sans souffrance, et il nécessite une permanente remise en question où il est aisé de se perdre longtemps. Il faut se laisser emporter par les jolies et poétiques images des couleurs de la neige, et laisser venir à soi l’émotion délicatement suggérée par ces courtes pages, que l’on dirait écrites par un auteur japonais et qui m’ont aussi évoqué la manière d’Alessandro Baricco. Coup de coeur.
En 1884, le jeune Japonais Yuko, dix-sept ans, repousse les propositions de carrière avancées par son père pour leur préférer la poésie, qu’il décline inlassablement sur le thème de la neige. Afin de parfaire son art, encore trop « blanc » malgré sa déjà grande maîtrise, Yuko décide de traverser le pays pour recueillir l’enseignement d’un grand maître aujourd’hui très âgé. Les deux hommes vont se découvrir plus d’affinités que prévu : alors que l’un cherche à donner des couleurs à son art, l’autre s’avère à la recherche d’une pureté plus immaculée dans ses créations. Mais ce qui les rapproche tout à fait est leur amour pour une même femme, l’ex-épouse du maître morte dans ses jeunes années, idéal éternellement inaccessible. Ce bref récit se lit comme un poème, non pas un de ces haïkus en trois vers et dix-sept syllabes, mais une jolie fable onirique et symbolique, délicatement et esthétiquement ciselée à la manière japonaise. Il s’agit d’une réflexion sur l’art et la création, infinie recherche du mirage de la perfection, précaire équilibre entre technique et émotion, perpétuelle prise de risque qui fait de l’artiste l’éternel courtisan d’une inspiration funambule : il n’est point d’art sans muse, sans amour ni sans souffrance, et il nécessite une permanente remise en question où il est aisé de se perdre longtemps. Il faut se laisser emporter par les jolies et poétiques images des couleurs de la neige, et laisser venir à soi l’émotion délicatement suggérée par ces courtes pages, que l’on dirait écrites par un auteur japonais et qui m’ont aussi évoqué la manière d’Alessandro Baricco. Coup de coeur.
De la Neige sous toutes ses formes pour un roman qui ne laisse pas de glace
C'est l'histoire d'un jeune poete talentueux spécialisé dans les poèmes dédiés à la Neige et qui part enrichir son art auprès d'un grand maître et va découvrir une autre forme de Neige... Les chapitre sont très courts, s'enchainent avec rythme mais beaucoup de douceur. L'écriture est fluide. C'est un livre court, qui se lit facilement, plein de sérénité et de zénitude (j'ai faillit inventé le mot sérénitude tellement c'est un beau mélange des deux!). Il transpire de calme et de douceur, et fait du bien. "L'amour est bien le plus difficile des arts. Et écrire, danser, composer, peindre, c'est la meme chose qu'aimer. C'est du funambulisme. Le plus difficile, c'est d'avancer sans tomber." Chap 52 : il y a deux sortes de gens. il y a ceux qui vivent , jouent et meurent. Et il y a ceux qui ne font jamais rien d'autre que de tenir en équilibre sur l'arête de la vie. IL y a les acteurs. Et les funambules. Les encres et dessins apportent une vraie touche d'originalité à l'ouvrage
C'est l'histoire d'un jeune poete talentueux spécialisé dans les poèmes dédiés à la Neige et qui part enrichir son art auprès d'un grand maître et va découvrir une autre forme de Neige... Les chapitre sont très courts, s'enchainent avec rythme mais beaucoup de douceur. L'écriture est fluide. C'est un livre court, qui se lit facilement, plein de sérénité et de zénitude (j'ai faillit inventé le mot sérénitude tellement c'est un beau mélange des deux!). Il transpire de calme et de douceur, et fait du bien. "L'amour est bien le plus difficile des arts. Et écrire, danser, composer, peindre, c'est la meme chose qu'aimer. C'est du funambulisme. Le plus difficile, c'est d'avancer sans tomber." Chap 52 : il y a deux sortes de gens. il y a ceux qui vivent , jouent et meurent. Et il y a ceux qui ne font jamais rien d'autre que de tenir en équilibre sur l'arête de la vie. IL y a les acteurs. Et les funambules. Les encres et dessins apportent une vraie touche d'originalité à l'ouvrage
  • Emouvant
  • XIXe siècle
  • Japon
  • Surprenant
  • Yuko et Sosheki
Neige c’est l’histoire d’un jeune japonais YUKO qui s’adonneà l’art du " haïku ", qui est, pour une âme poétique, une passerelle vers la lumière divine ou la lumière blanche des anges. Neige c’est une histoire d’amour entre une jeune femme funambule aussi légére qu’un flocon et un maître aveugle qui enseigne l’art des couleurs. Les illustrations sont d’une pure beauté. Elles accompagnent avec harmonie cette histoire magique…apaisante… et fragile comme la Neige...
Neige c’est l’histoire d’un jeune japonais YUKO qui s’adonneà l’art du " haïku ", qui est, pour une âme poétique, une passerelle vers la lumière divine ou la lumière blanche des anges. Neige c’est une histoire d’amour entre une jeune femme funambule aussi légére qu’un flocon et un maître aveugle qui enseigne l’art des couleurs. Les illustrations sont d’une pure beauté. Elles accompagnent avec harmonie cette histoire magique…apaisante… et fragile comme la Neige...
Maxence Fermine
Maxence Fermine est né le 17 mars 1968. Il a vécu à Paris avant de partir travailler dans un bureau d’études en Afrique. Aujourd’hui, il est installé en Haute-Savoie avec sa femme et ses deux filles. Parmi ses nombreux romans, citons L'Apiculteur (Prix del Duca et Prix Murat en 2001), Opium et Amazone (Prix Europe 1 en 2004).
Zen
Maxence Fermine
Poche
5,95 €
Neige
4.5/5
4.5/5
Maxence Fermine
Poche
12,50 €
Amazone
4/5
4.5/5
Maxence Fermine, Maxence Fermine
E-book
6,99 €
L'Apiculteur
4/5
4.8/5
Maxence Fermine, Maxence Fermine
E-book
6,99 €
Amazone
4/5
4.5/5
Maxence Fermine
Poche
7,90 €
L'Apiculteur
4/5
4.8/5
Maxence Fermine
Poche
7,90 €
Chaman
4/5
Maxence Fermine
Grand Format
9,32 €