Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Un père comme un malheur en train de mourir. Déjà mort, mais il continue de mourir. On y pense à travers de courtes et rapides respirations qui empêchent...
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Résumé
Un père comme un malheur en train de mourir. Déjà mort, mais il continue de mourir. On y pense à travers de courtes et rapides respirations qui empêchent peut-être de suffoquer. C'est aussi comme un cœur de mots serrés qui bat fort : on a couru vite à travers la grammaire et de l'ailleurs qu'on rapporte en vain dans un silence qui ne l'accueille pas. Même rapporter un peu le passé du père n'arrange rien. Un cœur de nègre (puisque c'est moi que tu écris, dit le père) qui bat fort, trop fort, mais en brefs jets de sang vif (y aurait-il un plaisir qui trouve son chemin dans le malheur ?) il persiste et s'affirme dans ses lancées d'écriture étonnamment continuées. On va l'entendre encore dans le silence qui suit la fin du livre.
James Sacré
Sophie G. Lucas, née en 1968 à Saint-Nazaire, vit à Nantes où elle collabore à un quotidien local. Elle publie dans des revues, a obtenu en 2003 une bourse découverte du CNL et a publié Ouh la géorgie en 2005.