Négocier la place de l'islam chinois. Les associations islamiques de Nankin à l'ère des réformes
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- Nombre de pages250
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.325 kg
- Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 1,5 cm
- ISBN978-2-336-29929-7
- EAN9782336299297
- Date de parution01/03/2014
- CollectionInter-national. Première synth
- ÉditeurL'Harmattan
- PréfacierFrançoise Mengin
Résumé
A travers l'exemple de l'islam, cet ouvrage nous plonge dans les interactions concrètes entre l'Etat et le religieux en Chine. L'étude de .Jérôme Doyon, qui porte sur l'Association islamique de Chine à Nankin, montre que le lien entre Etat et communauté religieuse n'est pas un simple rapport de contrôle et de répression. En cela ce livre fait rupture avec les études abordant la religiosité en Chine du point de vue de l'Etat central et de ses réglementations, ainsi qu'avec les recherches centrées sur les communautés qui font abstraction du lien à l'Etat.
Le fait de se concentrer sur une région côtière où l'islam est très minoritaire et où la question séparatiste ne s'insère pas dans l'approche de la communauté religieuse a permis à l'auteur de contourner en partie la censure et d'entrer dans le détail des pratiques de L'Etat chinois au niveau local. En analysant les liens personnels des dirigeants associatifs et cadres de l'Etat-Parti, il montre comment les associations islamiques peuvent développer leur autonomie vis-à-vis des autorités, ainsi qu'augmenter leur poids économique par des activités culturelles, touristiques et commerciales.
Elles fournissent à la communauté une plate-forme de discussion avec les autorités tout en garantissant une certaine stabilité sociale à l'Etat. Cette étude s'inscrit dans une démarche où les réseaux de personnes et d'organisations doivent être mis en lumière pour comprendre l'adaptation continuelle des institutions. L'Etat se réinvente en prenant place dans les organisations sociales, ce qui mène au renforcement mutuel de la société et de l'Etat.
Comme l'écrit Françoise Nlengin dans sa préface, le lecteur trouvera là " une recherche fouillée et rigoureuse, exemplaire d'un point de vue méthodologique, portant sur un objet heuristique pour mieux comprendre la Chine des réformes ".
Le fait de se concentrer sur une région côtière où l'islam est très minoritaire et où la question séparatiste ne s'insère pas dans l'approche de la communauté religieuse a permis à l'auteur de contourner en partie la censure et d'entrer dans le détail des pratiques de L'Etat chinois au niveau local. En analysant les liens personnels des dirigeants associatifs et cadres de l'Etat-Parti, il montre comment les associations islamiques peuvent développer leur autonomie vis-à-vis des autorités, ainsi qu'augmenter leur poids économique par des activités culturelles, touristiques et commerciales.
Elles fournissent à la communauté une plate-forme de discussion avec les autorités tout en garantissant une certaine stabilité sociale à l'Etat. Cette étude s'inscrit dans une démarche où les réseaux de personnes et d'organisations doivent être mis en lumière pour comprendre l'adaptation continuelle des institutions. L'Etat se réinvente en prenant place dans les organisations sociales, ce qui mène au renforcement mutuel de la société et de l'Etat.
Comme l'écrit Françoise Nlengin dans sa préface, le lecteur trouvera là " une recherche fouillée et rigoureuse, exemplaire d'un point de vue méthodologique, portant sur un objet heuristique pour mieux comprendre la Chine des réformes ".
A travers l'exemple de l'islam, cet ouvrage nous plonge dans les interactions concrètes entre l'Etat et le religieux en Chine. L'étude de .Jérôme Doyon, qui porte sur l'Association islamique de Chine à Nankin, montre que le lien entre Etat et communauté religieuse n'est pas un simple rapport de contrôle et de répression. En cela ce livre fait rupture avec les études abordant la religiosité en Chine du point de vue de l'Etat central et de ses réglementations, ainsi qu'avec les recherches centrées sur les communautés qui font abstraction du lien à l'Etat.
Le fait de se concentrer sur une région côtière où l'islam est très minoritaire et où la question séparatiste ne s'insère pas dans l'approche de la communauté religieuse a permis à l'auteur de contourner en partie la censure et d'entrer dans le détail des pratiques de L'Etat chinois au niveau local. En analysant les liens personnels des dirigeants associatifs et cadres de l'Etat-Parti, il montre comment les associations islamiques peuvent développer leur autonomie vis-à-vis des autorités, ainsi qu'augmenter leur poids économique par des activités culturelles, touristiques et commerciales.
Elles fournissent à la communauté une plate-forme de discussion avec les autorités tout en garantissant une certaine stabilité sociale à l'Etat. Cette étude s'inscrit dans une démarche où les réseaux de personnes et d'organisations doivent être mis en lumière pour comprendre l'adaptation continuelle des institutions. L'Etat se réinvente en prenant place dans les organisations sociales, ce qui mène au renforcement mutuel de la société et de l'Etat.
Comme l'écrit Françoise Nlengin dans sa préface, le lecteur trouvera là " une recherche fouillée et rigoureuse, exemplaire d'un point de vue méthodologique, portant sur un objet heuristique pour mieux comprendre la Chine des réformes ".
Le fait de se concentrer sur une région côtière où l'islam est très minoritaire et où la question séparatiste ne s'insère pas dans l'approche de la communauté religieuse a permis à l'auteur de contourner en partie la censure et d'entrer dans le détail des pratiques de L'Etat chinois au niveau local. En analysant les liens personnels des dirigeants associatifs et cadres de l'Etat-Parti, il montre comment les associations islamiques peuvent développer leur autonomie vis-à-vis des autorités, ainsi qu'augmenter leur poids économique par des activités culturelles, touristiques et commerciales.
Elles fournissent à la communauté une plate-forme de discussion avec les autorités tout en garantissant une certaine stabilité sociale à l'Etat. Cette étude s'inscrit dans une démarche où les réseaux de personnes et d'organisations doivent être mis en lumière pour comprendre l'adaptation continuelle des institutions. L'Etat se réinvente en prenant place dans les organisations sociales, ce qui mène au renforcement mutuel de la société et de l'Etat.
Comme l'écrit Françoise Nlengin dans sa préface, le lecteur trouvera là " une recherche fouillée et rigoureuse, exemplaire d'un point de vue méthodologique, portant sur un objet heuristique pour mieux comprendre la Chine des réformes ".