Le thème du don est trop souvent traité selon des perspectives qui s'excluent ou s'ignorent mutuellement : celle des sciences sociales, dont la profondeur conceptuelle peut sembler insuffisante, et celle des philosophies " postmétaphysiciennes ", qui semblent à mille lieues des soucis de l'existence concrète. Or il faut éviter ces deux travers pour découvrir l'unité du concept de don, et en manifester toute la richesse aussi bien théorique que pratique. Alors, le don apparaît comme le principe d'une existence infiniment exigeante mais pleinement humaine, à la fois libre, généreuse et douée de sens. Alors aussi les questions relatives à l'essence de l'homme et à son origine, lieux de tant de confusion et d'opinions trop tôt arrêtées, se voient clarifiées et même renouvelées. C'est en particulier toute notre vision de ces deux domaines majeurs que sont l'éducation et la religion qui s'en trouve approfondie.
Le thème du don est trop souvent traité selon des perspectives qui s'excluent ou s'ignorent mutuellement : celle des sciences sociales, dont la profondeur conceptuelle peut sembler insuffisante, et celle des philosophies " postmétaphysiciennes ", qui semblent à mille lieues des soucis de l'existence concrète. Or il faut éviter ces deux travers pour découvrir l'unité du concept de don, et en manifester toute la richesse aussi bien théorique que pratique. Alors, le don apparaît comme le principe d'une existence infiniment exigeante mais pleinement humaine, à la fois libre, généreuse et douée de sens. Alors aussi les questions relatives à l'essence de l'homme et à son origine, lieux de tant de confusion et d'opinions trop tôt arrêtées, se voient clarifiées et même renouvelées. C'est en particulier toute notre vision de ces deux domaines majeurs que sont l'éducation et la religion qui s'en trouve approfondie.