En cours de chargement...
Ce sont les victoires d'Italie et d'Egypte qui ont porté le général Bonaparte au pouvoir et c'est une défaite en Belgique qui l'en a chassé. Le génie politique est chez lui inséparable du génie militaire. Personne n'a jusqu'à présent cerné avec rigueur et hauteur de vue ce qu'implique une évocation totale de Napoléon chef de guerre : comment a-t-il remporté ses premières victoires ? Comment savait-il se faire aimer et craindre par ses hommes ? Quelle part prenait-il à l'organisation de l'armée ? Comment finançait-il la guerre ? Etait-il indifférent aux souffrances des autres et à l'hécatombe de morts et de blessés ? Pourquoi a-t-il mal compris la guerre navale et surtout la guerre de partisans (comme en Espagne et en Russie)?
Faible
Livre décevant. Les analyses sont rares, communes ou faibles ; les développements descriptifs. Les cartes sont absentes ou inutiles. Bref, une synthèse bâclée. Il suffira d'ouvrir le "César, chef de guerre" de Yann Le Bohec pour s'en convaincre. Sur le sujet traité, les amateurs se tourneront plus volontiers vers Thierry Lentz. Manifestement le Tulard clair, précis et pertinent n'est plus.