Napoléon. Les faux pas espagnol
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- Nombre de pages168
- PrésentationBroché
- Poids0.24 kg
- Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 1,1 cm
- ISBN978-2-296-09823-7
- EAN9782296098237
- Date de parution01/07/2009
- CollectionHorizons Espagne
- ÉditeurL'Harmattan
- PréfacierJean Tulard
Résumé
Politique avisé, Napoléon s'est hissé au pouvoir suprême avec une habileté confondante. Chef de guerre charismatique; il a accumulé les victoires. Conquérant insatiable, rien ne semblait devoir l'arrêter. Ce meneur d'hommes exceptionnel s'est pourtant laissé piéger dans la guerre d'Espagne. "Fort mal embarquée", comme il devait le reconnaître, elle a précipité sa perte et entraîné la chute de l'Empire. Méjugeant l'attachement profond des Espagnols à leur roi et à leur religion, l'Empereur a cru pouvoir leur imposer une dynastie. Ecartant les Bourbons, il a agi avec précipitation et cynisme. Faisant un mauvais choix en installant son frère Joseph sur le trône de Madrid, laissant une trop grande latitude à des maréchaux lassés de campagnes sans fin, prélevant inconsidérément des troupes pour tenter vainement de renforcer la Grande Armée décimée par l'expédition de Russie, il a négligé le théâtre d'opérations péninsulaire. Méprisant la guérilla, déniant toute valeur à 1' armée espagnole, sous-évaluant les capacités de l'armée anglaise et les compétences militaires de Wellington, il s'est laissé surprendre par l'invasion du sud-ouest de la France.
Politique avisé, Napoléon s'est hissé au pouvoir suprême avec une habileté confondante. Chef de guerre charismatique; il a accumulé les victoires. Conquérant insatiable, rien ne semblait devoir l'arrêter. Ce meneur d'hommes exceptionnel s'est pourtant laissé piéger dans la guerre d'Espagne. "Fort mal embarquée", comme il devait le reconnaître, elle a précipité sa perte et entraîné la chute de l'Empire. Méjugeant l'attachement profond des Espagnols à leur roi et à leur religion, l'Empereur a cru pouvoir leur imposer une dynastie. Ecartant les Bourbons, il a agi avec précipitation et cynisme. Faisant un mauvais choix en installant son frère Joseph sur le trône de Madrid, laissant une trop grande latitude à des maréchaux lassés de campagnes sans fin, prélevant inconsidérément des troupes pour tenter vainement de renforcer la Grande Armée décimée par l'expédition de Russie, il a négligé le théâtre d'opérations péninsulaire. Méprisant la guérilla, déniant toute valeur à 1' armée espagnole, sous-évaluant les capacités de l'armée anglaise et les compétences militaires de Wellington, il s'est laissé surprendre par l'invasion du sud-ouest de la France.