Naissance De La Loi Moderne. La Pensee De La Loi De Saint Thomas A Suarez

Par : Michel Bastit

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  • Nombre de pages389
  • PrésentationBroché
  • Poids0.695 kg
  • Dimensions17,5 cm × 23,9 cm × 2,3 cm
  • ISBN978-2-13-043426-9
  • EAN9782130434269
  • Date de parution26/05/2011
  • CollectionLéviathan
  • ÉditeurPUF

Résumé

Les pratiques législatives de notre temps aussi bien que le mépris ou l'adulation qui frappent la loi nous obligent à regarder les principes qui ont présidé à sa naissance. Si l'on veut échapper aux querelles internes de la modernité qui opposent l'utilitarisme au néo-kantisme, ou le formalisme à l'anarchie, nous devons nous plonger dans les théologies médiévales. Là, la conception grecque de la loi, surtout aristotélicienne, et la tradition biblique se croisent pour se féconder, s'opposer ou se déformer. La confrontation proposée entre les quatre grands docteurs (Thomas, Scot, Occam, Suarez) a pour ambition de mettre en lumière les questions principales nécessaires à la réflexion du juriste, du législateur ou du philosophe. N'est-il pas possible qu'elle permette de discerner des réponses, et plus encore leur source, l'ipsa res justa ? Ce centre retrouvé exige sans doute de nous de réformer notre manière de penser la politique et le droit ? Il est à souhaiter que cette réforme intellectuelle mette notre discours mieux en accord avec ce qu'est la loi.
Les pratiques législatives de notre temps aussi bien que le mépris ou l'adulation qui frappent la loi nous obligent à regarder les principes qui ont présidé à sa naissance. Si l'on veut échapper aux querelles internes de la modernité qui opposent l'utilitarisme au néo-kantisme, ou le formalisme à l'anarchie, nous devons nous plonger dans les théologies médiévales. Là, la conception grecque de la loi, surtout aristotélicienne, et la tradition biblique se croisent pour se féconder, s'opposer ou se déformer. La confrontation proposée entre les quatre grands docteurs (Thomas, Scot, Occam, Suarez) a pour ambition de mettre en lumière les questions principales nécessaires à la réflexion du juriste, du législateur ou du philosophe. N'est-il pas possible qu'elle permette de discerner des réponses, et plus encore leur source, l'ipsa res justa ? Ce centre retrouvé exige sans doute de nous de réformer notre manière de penser la politique et le droit ? Il est à souhaiter que cette réforme intellectuelle mette notre discours mieux en accord avec ce qu'est la loi.