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Encore un de ces récits paysans avec ses drames et ses cocasseries, ses vieux de la vieille matois sous des airs débonnaires, ses femmes aux sensualités animales, ses mots du terroir savoureux et truculents ? Eh bien non ! Car il y a Les Mangeurs de pommes de terre, et c'est ce qui change tout. Par une trouvaille de poète, l'auteur place son récit sous le signe du chef d'oeuvre de van Gogh. Un concours de circonstances, historiquement plausible, a mis dans les mains du héros de notre histoire, Naguère, neuf ans, la lithographie que van Gogh avait réalisée sur le même sujet.
Les cinq personnages attablés autour d'une platée de pommes de terre fumantes, leurs gestes, leurs regards, leurs mines, la lampe à huile qui les enveloppe dans son cercle lumineux, tout cela forme un tableau où le jeune garçon croit reconnaître – tantôt l'un, tantôt l'autre – les hommes et les femmes qu'il côtoie dans sa vie de tous les jours.