Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
N. Scott Momaday, écrivain américain membre du plus ancien groupe ethnique vivant en Amérique du Nord, voyait avec le prix Pulitzer de littérature...
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Résumé
N. Scott Momaday, écrivain américain membre du plus ancien groupe ethnique vivant en Amérique du Nord, voyait avec le prix Pulitzer de littérature (House Made of Dawn, 1969) se concrétiser deux rêves : le succès personnel, et le début d'un succès plus vaste avec l'existence légale d'une population américaine de la marge. Scott Momaday appartient à la mouvance des années 70, mais de façon sans doute plus subtile et ambiguë que les activistes du " pouvoir rouge ". Il écrit sous la forme générique identifiable du roman ou du poème ; admet l'influence de grands auteurs américains et européens et reconnaît l'impact culturel du christianisme usant dans ses récits d'images et de symboles bibliques. En outre, son parcours biographique multiculturel attira très tôt l'attention par son originalité et sa force symbolique. Momaday devint alors l'emblème des concepts de multi-ethnicité et de multi-tribalisme, eux-mêmes vecteurs d'un multiculturalisme devenu à la mode aux États-Unis dans les années 1970. Navarro Scotte Mammedaty (du nom de son grand-père kiowa) est né en 1934 dans l'Oklahoma, territoire indien, à Lawton, portion de terre appartenant aux Kiowas. Très jeune, il vécut dans de nombreuses communautés indiennes du Sud-Ouest américain et entretint des relations d'amitié avec des enfants navajos, apaches, jemez, espagnols et américains. Outre leur fascination pour les arts et la création picturale, ses parents enseignaient et écrivaient. Les mots ainsi récoltés furent donc, dès le début de sa vie, des outils merveilleux pour cet écrivain qui en fit ses armes pour reconstruire, par l'imagination, une identité panindienne forte à travers une " outrelangue " creusée dans le discours dominant.